Il jouait Beethoven
Datte: 27/08/2018,
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... et ouvrir le tiroir des objets coquins. Je choisis le gros, celui qui a besoin d’être bien lubrifié, ce que je fais avec ma salive en l’enfonçant d’abord dans ma bouche ; il m’écartèle les parois vaginales, ce qui est d’abord un peu douloureux, mais ses stimulations sont si puissantes qu’il finit toujours par me transporter jusqu’au septième ciel en déclenchant, lorsqu’il sort de la cavité pour y retourner aussitôt, des giclettes qui peuvent être abondantes. Immédiatement, je sens que mon sexe répond présent en diffusant dans tout mon corps ses ondes bienfaisantes. Parfois il se met en grève, et il y a des jours sans inspiration pour ces jeux solitaires ; mais cette nuit, je crois que je vais faire le voyage jusqu’au bout de la volupté. Seule ? Pas tout à fait… il y a lui, dans le cendrier, posé sur le canapé à moins de dix centimètres de mon intimité. Je sens qu’il est heureux de se trouver là et qu’il m’accompagne dans cette joyeuse activité – bien sûr, il aurait préféré être encore en vie pour pouvoir m’étreindre, mais il sait que peu de trépassés bénéficient d’autant d’attentions d’une vivante. Il me semble qu’il murmure à mon oreille les obscénités qu’il a écrites dans ses livres, dans le but de susciter en moi l’embrasement érotique. Il faisait souvent cela de son vivant, et ça fonctionne. Il n’écrivait d’ailleurs que pour séduire les femmes, et la gloire et l’argent ne sont venus qu’en plus, sans qu’il s’y attende. Alors je sors le grand jeu. L’artillerie lourde qui ...
... se trouve dans le tiroir secret est mise à contribution : vibromasseur à grosse boule qui se branche sur le secteur, lubrifiant gynécologique, boules de geisha. Celles-ci sont en métal parfaitement lisse et sont destinées à entrer dans mon anus. Me voilà équipée. J’essaie cependant de limiter, au moins au début, l’intensité des stimulations, sinon je risque d’irriter mes muqueuses et d’être obligée d’arrêter prématurément. Mais le bouillonnement sexuel est irrésistible. Un spasme d’abord, puis c’est l’embrasement qui m’oblige à me cambrer et me tordre, manquant de renverser le cendrier. Quand, au sommet du plaisir, j’extrais brusquement le phallus artificiel de mon vagin, le liquide jaillit devant moi avec une pression jamais vue. Voici ce qu’il reste de Pierre noyé dans la mouille. Il aimait à la folie les humeurs féminines : il est servi royalement. Ce n’est pas fini : le jouet intime retourne dans sa cachette, et me voilà repartie de plus belle dans la frénésie masturbatoire. La symphonie est terminée. Dehors, la Lune s’est couchée. L’aurore approche : c’est l’heure bleue. Les travailleurs matinaux prennent leur douche. Épuisée après tant d’agitation, je crois que je vais les imiter. Il va me falloir aussi nettoyer un peu, avant de partir faire ce pour quoi je suis payée. On sonne à la porte. Si tôt de la visite ? Je passe une robe de chambre et ouvre. C’est Maria. Elle se sentait seule, me savait célibataire et, sans l’avouer, a probablement senti mon attirance pour elle. ...