Il jouait Beethoven
Datte: 27/08/2018,
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... petites griffures du bout des ongles : un délice absolument divin. La détente que cela me procure est telle que je pourrais m’endormir comme cela. Mais les mains descendent ensuite le long du sillon fessier, puis tournent autour de la rosette anale. Elle remarque la ficelle qui dépasse et tire doucement dessus. J’ai oublié de retirer mes boules de geisha. Je pousse, et les deux sphères sortent successivement, provoquant au passage une sensation d’étirement des muqueuses que j’ai toujours apprécié. Maria les inspecte avec curiosité, et contrairement à certains hommes que j’ai connus – tous sauf Pierre, en fait –, ne semble pas du tout dégoûtée par leur odeur. L’huile humectant son index permet au doigt de se glisser facilement à l’intérieur du cratère anal et de fouiller jusqu’à la garde dans le puits tiède. Le majeur le rejoint bientôt. Nos regards se croisent. Je la trouve bien jeune pour connaître ces attouchements quelque peu épicés. Il faut dire qu’elle a été à bonne école, la même que la mienne, celle où rien n’est tabou. Sans cesser sa pénétration digitale, Maria extrait un livre de son sac décidément rempli de trésors. C’est un recueil de poésies signé Pierre Tournesol. Elle l’ouvre à un marque-page, le pose devant mes yeux et me demande de lire. Ce sont des vers à la fois élégants et aussi extrêmement torrides ; il y est question d’amours si indécentes et de pratiques si extrêmes que l’on ne peut les citer ici sans risquer de choquer le lecteur. Toujours empalée ...
... sur deux doigts – j’en ai refusé un troisième –, je m’efforce de lire en respectant la prosodie. Quand je me trompe, elle me corrige avec une autorité étonnante pour personne si jeune dont le français n’est même pas la langue maternelle, et me punit d’une tape ou d’un pincement à une fesse. Entre deux poèmes, elle me demande de me retourner, s’absente un court moment et revient avec mon gros vibromasseur à boule qu’elle branche et positionne entre mes cuisses légèrement écartées, juste à l’endroit qui va bien. — Tiens-le, ordonne-t-elle. J’obéis, médusée par sa domination. Elle monte sur la table, posant ses pieds de part et d’autre de ma tête, et retire sa robe, puis son soutien-gorge, puis sa culotte. J’ai une vue contre-plongeante sur ses jambes terminées d’un sexe hirsute. Elle fourre un orteil dans ma bouche, m’obligeant à le sucer. — Tu aimes mon odeur, hein, demande-t-elle ?— Oui. Beaucoup. Elle s’accroupit, collant sa vulve contre mon visage. Pendant ce temps, le vibromasseur a fait son effet et je jouis. — Petite gourgandine, je vais faire de toi une dévergondée accomplie. Tu seras ma catin et je te câlinerai nuit et jour, comme une jolie poupée de chair rose. Tiens, suce ça, et continue à te branler pendant ce temps. Je veux t’entendre couiner sous l’effet du plaisir, comme un jouet que l’on presse entre ses doigts. J’adore sa façon de dire « gourgandine » et « dévergondée », en roulant le R. Elle connaît bien son vocabulaire français. — Et si je refuse ?— Comme je ...