Le rose et le noir. Ludivine
Datte: 30/08/2018,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
hotel,
amour,
volupté,
Oral
69,
ecriv_c,
... au creux de mon épaule. Je fonds de ce contact, sa taille plus petite que celle de Laure accentuant mon sentiment protecteur. D’autant que, se déchaussant, elle descend de quelques centimètres sur mon torse, respirant le nez dans ma chemise. Un « petit lot » tout en douceur que cette Ludivine… qu’on a envie de chouchouter, de border de tendresse… et qui cache un tempérament inattendu, des talents cachés. Un élan me prend et je l’embrasse fougueusement, comme un naufragé cherchant de l’air au milieu des flots déchaînés. Elle répond à mon baiser, gémissant, se dressant sur la pointe des pieds. Son corps frémit, et mon désir monte, mon ventre collé au sien. Je veux l’entraîner sur le canapé, submergé soudain d’une envie folle de la clouer là, de me fondre en elle, de m’y noyer. Mais dans un sursaut elle se dégage, cheveux en bataille, essoufflée, les yeux brillants. — Pas ici… souffle-t-elle, et Laure va rentrer… Demain. Demain midi, on va à l’hôtel… Ses mains sur mes épaules elle me fixe, les lèvres encore humides de notre étreinte. Son regard est profond, amoureux, un brin désespéré. J’y lis une immense tendresse et mes yeux se mouillent de larmes. J’ai brusquement la gorge serrée, la boule à l’estomac… Enfin elle me sourit gentiment, me caresse la joue, m’essuie le coin des yeux et murmure : — N’oublie pas, n’oublie jamais, je serai toujours là… o-o Arrivée de Laure. D’un coup d’œil aux têtes que nous devons montrer, elle remarque que nous sommes émus. Avec un sourire ...
... entendu elle lâche, amusée : — Ça va vous deux ? Je suis arrivée trop tôt ?— Non, non… protesté-je en forçant un rire. On parlait… Laure hausse les épaules, vient nous embrasser tout en caressant d’un geste les cheveux de Ludivine. Puis elle se laisse tomber dans un fauteuil et reprend : — Et voilà ! Je pars demain soir, tu t’en souviens JP ? Vite, que ces examens se terminent, ça me prend la tête maintenant… Euh… je te laisse Ludivine, prends en soin ! Et puis tu ne manqueras pas de fille, il y a aussi Séverine !— Séverine ? murmure Ludivine étonnée, en me regardant. Je suis furieux. Qu’a-t-elle à évoquer « la délicieuse impertinente », cette parenthèse ? Non pas que la dédaigne… mais elle a sa vie, a eu ses pulsions. Donc, une « torpille » inutile, un clou dans ma chaussure ! Quelle garce ! — Jean-Pierre t’expliquera ! précise-t-elle en riant alors que Ludivine fronce les sourcils. Un flottement, un silence, puis Laure ajoute, l’air coquin : — Pour cette nuit, Ludi, tu prends le canapé ? Quand même, que je dise au revoir à mon homme !— Oui, oui, bien sûr… marmonne celle-ci, songeuse.— C’est sûr, tu vas mal dormir ! précisé-je taquin.— En plus du canapé… je ne suis pas silencieuse ! rajoute Laure en riant. Ludivine rougit un peu et je lui devine comme une jalousie dans le regard. D’un coup, après quelques jours « off », Laure se montre à nouveau mutine et coquine. J’en suis ravi, soulagé et gêné pour Ludi, pour ce que l’on lui fait vivre… o-o Seulement voilà… La nuit d’amour tant ...