1. Madame... (3)


    Datte: 05/09/2018, Catégories: Divers,

    Chapitre 3 « Oh, c’est juste, votre mémoire, déjà, ce n’est pas Madame, mais Mademoiselle et je suis la Comtesse de Maison-Rouge quinzième du nom. Je précise que vous étiez chez moi pour faire un devis en vue de grands travaux sur la chaudière et la plomberie. Un devis que vous aviez déjà donné et qui s’est avéré très précis et juste. » Termina la Comtesse. La femme médecin revint juste après que la Comtesse finisse ses explications. « Il pourra sortir sous quinzaines. Pourtant, l’état de sa mémoire nous inquiète. » Je ne crois pas avoir entendu la suite, je me suis endormi. Chaque jour, la Comtesse vint me voir, si ce n’était pas elle, c’était mon patron ou sa femme. Je le concède, je préfère vois la Comtesse, elle plus agréable que la femme de mon patron ou même mon patron qui veut juste savoir quand je pourrais recommencer. Enfin, c’est mon patron, oui, mais parce qu’il me l’a dit. Il y a même ce couple, d’après eux, ce sont mes parents, ben, je suis vu en photo avec eux, mais aucun souvenir, le trou. Quinze jours, ça passe lentement, mais je peux me lever, marcher, même si je ne suis pas encore très fringant. Dans ma tête, je cherche encore le jardin de mes souvenirs. Je cherche sans ne rien trouvé que l’explosion et cette jeune femme, Clélia, que je pousse au loin, avant ça, c’est le noir complet. Je suis assis près de la Comtesse, là, bien au chaud avec, à l’arrière de la limousine, mon maigre bagage sur mes jambes. La Comtesse ne cesse de me parler de l’accident, je ...
    ... voudrais bien qu’elle change de sujet. Après une heure de route tout en douceur, Sybile est une excellente conductrice, nous arrivons devant une grande maison, la même que dans mon souvenir. Sur le perron, emmitouflée dans un épais manteau, une jeune femme. Elle, je la reconnais et crie son prénom, c’est Clélia. À peine la limousine est arrêtée, je saute dehors, grimpe les quelques marches et prends cette jeune femme dans mes bras. Elle fait de même. Dans ma fougue, je baise son front, ses lèvres se collent contre les miennes. « Mon jeune ami, clamez-vous. Vous allez m’étouffer ma demoiselle de compagnie ! » « Désolé, mais elle est la seule personne dont j’ai réellement un vrai souvenir. » La Comtesse n’ajoute rien, sa main caresse ma joue. À l’intérieur, tout est luxe, confort. Aussi, Mademoiselle la Comtesse frappe dans ses mains et deux autres jeunes femmes arrivent, dont une rousse flamboyante. Je ne sais comment, mais je connais son prénom, Alaine. Quant à l’autre, plus rondelette, il me semble la reconnaitre. « Je crois que vous devez être Alaine. Quant à vous, il me semble vous reconnaitre...oui, giflez moi si je me montre irrespectueux, mais vous êtes Carole, une jeune femme ayant subi un lourd traumatisme par plusieurs jeunes hommes. Je me trompe ? » « JA, ja, Carole, je suis Carole et vous dites vrai. Nous en avions parlé ensemble, dans la chaufferie un peu avant l’accident et vous vous étiez montré très gentil avec moi, très compréhensif surtout. » Je les serre dans ...
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