1. Diane et les douceurs automnales


    Datte: 05/09/2018, Catégories: fh, fagée, forêt, campagne, fsoumise, cérébral, Oral fdanus, fsodo, hdanus, init,

    ... regard sa croupe tentante. Mes doigts fourmillent de l’envie de palper ses fesses qui se bombent à chaque rétablissement. Je saoule Diane de paroles évoquant la beauté des feuillages, la puissance des odeurs d’humus, le velours de la mousse sur lequel je me laisse choir comme pour une invite à me rejoindre… Elle me saisit la main, et me relève : — Tu es fou, c’est humide ! D’ailleurs, je doute qu’elle songe aux mêmes désirs que moi, quand elle dégage rapidement sa main douce et qu’elle s’échappe dans des genêts touffus… Mes méninges s’agitent pour trouver la solution parmi les hypothèses les plus farfelues : Un, je l’attrape, je l’enlace, elle ouvre de grands yeux et éclate de rire… Deux, elle se fâche et exige de repartir illico… Trois, je reste dans l’expectative, et je passe pour un timide incorrigible… Un petit cri interrompt mes raisonnements fumeux, un petit cri de douleur comme seules les femmes savent en pousser : délicat, aigu, implorant et courageux malgré tout. Je cours dans la direction indiquée par ce "Ah ! " et trouve Diane assise dans l’herbe. Elle diagnostique : — Je me suis tordu la cheville. Le "docteur" s’empresse ! Je lui demande en palpant délicatement son pied : — Vous avez mal quand je touche là ? Et là ? Je frôle, elle répond négativement par sa bouche, tandis que sa peau frissonne et semble indiquer : «Oui, oui, j’ai mal touche-moi encore, toouuccchhhe-moi, c’est booon ». L’urgentiste caresse l’endroit, sans quitter son air de pro, et décrète : — Je ...
    ... vais vous porter.— Mais non, ce n’est rien, tu m’as rétablie.— Teu, teu, teu. Et avant qu’elle ne m’échappe, je la prends sous les aisselles et derrière les genoux, et la soulève. Elle rit, gênée, je la tiens dans mes bras, légère. Son visage est tout près, nos respirations se heurtent, j’ai envie de l’embrasser, elle me regarde, sérieuse puis pouffe : — Et les paniers, qui les porte ? Je joue au costaud : — Je vais m’accroupir, vous les attrapez, et on rentre dans votre petite maison ! L’exécution est catastrophique. Déséquilibré vers l’avant, je me vois obligé de la coucher dans la mousse, me retenant pour ne pas l’écraser de mon poids. Elle part dans un fou-rire sans fin, tandis qu’un peu vexé, je reste à quatre pattes au-dessus d’elle. Médusé par cette petite poitrine qui tressaute et ce ventre qui me provoque, agité par les rires, j’ai une envie folle de lui prendre la bouche comme le ferait un soudard. Mon chibre réclame son vagin… Mais tout se termine quand, volontairement ou pas, elle frôle ma bouche d’une caresse furtive de ses lèvres, et d’un ton maternel conclut : — Ce n’est rien, je vais mieux. La chute m’a fait du bien. Rentrons, dit-elle, épanouie. Je cherche son regard, et crois voir dans ses yeux un éclat qui signifierait envie, impatience, désir. Alors j’allonge le pas, elle me prend par la main, et ne la lâche plus. — Tu marches trop vite ! Alors je vais plus doucement, et à chaque dénivelé de terrain, je resserre sa paume contre la mienne, puis je la lisse ...
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