1. Éveil à l'autre masculin


    Datte: 05/09/2018, Catégories: h, hh, jeunes, école, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, intermast, Oral hdanus, hsodo, init, confession,

    ... premier roman pour la jeunesse dans lequel l’homosexualité constituait le thème central n’était pas encore publié et j’avais, pour lectures « à l’étouffé » sous les draps, des romans extraits d’une bibliothèque familiale assez éclectique. C’est ainsi que je découvrais lesLiaisons dangereuses de Laclos, l’École des Biches etGamiani ou Deux nuits d’excès de Musset. C’est un tout autre livre qui sera à l’origine d’une brève, mais intense amitié érotique avec mon voisin de dortoir. Il est vrai queTeleny, l’ouvrage attribué à Oscar Wilde, était très éloigné des Bob Morane que nous nous échangions habituellement. Ce roman, emprunté à l’enfer de la bibliothèque d’un de mes oncles, était parmi les plus sulfureux de l’époque. L’on y voyait naître une relation homosexuelle entre Camille des Grieux et René Teleny dans une effusion érotique où « les corps nus des garçons s’entremêlaient sur des divans de Perse et de Syrie ». Pour cette année de propédeutique, première année post bachot qui devait m’aider à intégrer des classes préparatoires aux grandes écoles, le sort m’avait désigné pour voisin de lit, François, un joli garçon aux manières affectueuses. Grand, fin, il rayonnait d’une bienveillante gentillesse. Dans ce pensionnat de province où se mêlaient fils de bourgeois et de paysans aisés, le sort nous avait désignés comme voisins. Le long dortoir était divisé en deux rangées opposées dos à dos et en boxes de deux lits. L’ensemble était séparé par des cloisons de bois d’environ ...
    ... 1,60 m de haut qui délimitaient autant d’espaces d’intimité meublés de deux lits métalliques et de deux tables de chevet en bois. Nous étions, avec François, « colocs » du même box depuis un an et cette proximité nous avait progressivement rapprochés. Cette fréquentation quotidienne dans un espace aussi réduit avait, au fil des jours, créé une sorte de complicité et nous avait même allégé progressivement du poids de cette pudeur omniprésente dans l’éducation dispensée par les Bons Pères. Les premières semaines, voire les premiers mois, conformément aux règles non écrites du règlement, nous nous glissions sous les draps pour enlever nos caleçons et nous mettre en pyjama. À mesure que l’année scolaire passait, nous avions pris l’habitude de nous déshabiller seulement en nous tournant le dos. J’avais remarqué à plusieurs reprises que François, sous prétexte qu’il se déshabillait plus vite que moi, s’asseyait sur son lit et m’observait. Hasard ou curiosité préméditée, j’avais surpris son regard sur mes fesses, regard qui fuyait dès qu’il se sentait surpris. Chaque soir, dans le dortoir sans chauffage, je me glissais donc sous les draps et prenais dans le tiroir de ma table de nuit un des livres que j’avais subtilisé aux rayonnages familiaux. De son côté, François, à la recherche de l’Ombre Jaune se plongeait dans les aventures de Bob Morane et de son fidèle Bill Ballantine. Nous n’avions droit, si mes souvenirs sont justes, qu’à une demi-heure de lecture avant que le surveillant ...
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