1. Éveil à l'autre masculin


    Datte: 05/09/2018, Catégories: h, hh, jeunes, école, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, intermast, Oral hdanus, hsodo, init, confession,

    ... n’éteigne les lumières. Pressé de rejoindre dans mes rêves les jeunes filles effeuillées au fil des pages, je fermais les yeux et me tournais vers le bois ciré de la cloison. À plusieurs reprises, en quête de sommeil, mon attention avait été attirée par un bruit ténu que j’identifiais rapidement comme celui du frottement régulier et saccadé de deux tissus. Simulant l’attitude du dormeur, je m’étais retourné vers le lit de mon voisin en ronflant légèrement. Dans la pénombre éclairée par la lueur bleutée d’une lune hivernale, j’essayais de confirmer l’origine de ce son dont je devinais insidieusement l’origine. Sous le drap blanc et les couvertures brunes, mon co-box se livrait probablement à une caresse que je pratiquais moi-même de temps en temps. Le bruit avait brusquement cessé. Entre mes paupières mi-closes, je tentais de percer l’obscurité. François avait semble-t-il tourné son visage vers mon lit et essayait de s’assurer de mon sommeil. Après quelques longues minutes de ce silence de dortoir que seuls les pensionnaires peuvent se remémorer, je vis le drap et les couvertures se soulever. Mon voisin de lit avait replié ses jambes à quarante-cinq degrés, formant ainsi une petite tente qui allait, je l’imaginais pour l’avoir moi-même pratiqué, lui donner toute l’aisance nécessaire pour reprendre son activité en limitant le bruit de frottement. J’écarquillais les yeux et tendais l’oreille tout en donnant à ma respiration le calme apparent et régulier de celui d’un dormeur. ...
    ... Apparemment rassuré, il avait repris ses caresses que je devinais sous les frémissements de la couverture. Sa respiration, pourtant contrôlée, trahissait la montée du plaisir. Au bout de quelques minutes, il poussa un long, mais discret soupir. Ses jambes, que j’imaginais tremblantes, se déplièrent brusquement et il se retourna vers la cloison de bois. Après quelques minutes de silence, son souffle apaisé et régulier reprit, signe qu’il s’était blotti dans les bras de Morphée. Je n’avais jamais vraiment vu, je veux dire observé, le sexe d’un autre garçon et ne connaissais, en matière de masturbation, que celle de ma main s’agitant frénétiquement sur ma jeune tige. L’image de celle de mon co-box chassait, malgré mes efforts, les jeunes filles fantasmées choisies dans mon jeune Panthéon onirique. Ses doigts empoignant sa verge pâle couronnée de poils blonds, descendaient et remontaient dans l’espérance d’un jaillissement rapide. Je fus surpris moi-même par l’acuité de mon imagination. Le tableau obsédant exposait avec des détails d’un étonnant réalisme la douce rigidité de son sexe bandé, le gland de soie pourpre dégagé du prépuce à mesure du mouvement cadencé de ses caresses, et jusqu’au jet de sperme nacré s’écrasant dans le mouchoir posé sur son ventre. À mesure que la scène s’imposait à mon imagination fébrile, je sentais mon sexe se délover et durcir sous le coton bleu ciel du pyjama réglementaire. Prémices de mes propres séances d’onanisme, ma main avait machinalement ...
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