Grève
Datte: 06/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
train,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
69,
fdanus,
... déséquilibre, mais je dois vite déchanter : une seconde main vient en renfort et s’évertue à remonter ma jupe. Il tente une incursion entre mes cuisses, caresse mes fesses. Je sens sa respiration saccadée dans mon cou et son haleine fétide. — Tu vas voir, ma salope, je vais te faire crier, je vais te la mettre partout. Tu vas la sentir passer… En murmurant cela à mon oreille, il presse son bas-ventre contre mon postérieur ; je sens un truc tout dur. Je tente de me dégager ; je ne fais qu’empirer les choses : je suis tellement compressée que loin de m’en débarrasser, je me frotte contre ce salopard, lui laissant penser que j’aime ça. — Ma chienne, tu en veux de ma barre à mine ? Tu vas en avoir. Je désespère de me défaire de ce sale type. Quai de La Rapée ; une nouvelle fournée de voyageurs s’amène. Mon tourmenteur en profite pour passer une main sur mon sein et me pincer le téton. — Aïe ! Arrêtez ou je crie.— Pour sûr, je vais te faire crier et tu en redemanderas.— Lâchez-moi !— Tu disais, ma chérie ? Je reste comme deux ronds de flan. Tout à ma défense contre mon sinistre frotteur, je n’ai pas vu le gars devant moi se retourner. Il me dépasse de vingt bons centimètres et me fait un grand sourire. — Je demandais au monsieur derrière moi de cesser de me tripoter les fesses. Autant profiter de la situation pour me débarrasser de l’autre taré. — Tu veux que je m’en occupe ? dit mon sauveur en jetant un regard noir vers le susnommé emmerdeur.— Mêle-toi de tes affaires, elle ...
... préfère ma teub.— Tu laisses tranquille ma meuf ou je t’éclate la teuté, que ta mère aura du mal à te reconnaître, même avec ton ADN. L’emmerdeur semble se refroidir ; la carrure de l’autre l’impressionne. — Mollo, elle a l’air bonne ; on peut se la partager ?— Je t’ai dis « bas les pattes », connard ! rugit le grand type.— Fallait le dire que c’était chasse gardée.— Tourne-toi, je ne veux plus voir ta gueule ! Je ne partage pas. Sur ce, il me pose la main sur la nuque, m’attire à lui et m’embrasse. Il ne fait pas semblant ; il investit ma bouche et vient jouer avec ma langue. La situation m’échappe, je tombe de Charybde en Scylla. — Désolé, il le fallait… me murmure-t-il à l’oreille. Pour la crédibilité. Mon pseudo-sauveur me serre contre lui, l’air protecteur. — Ce n’est rien, mon amour, je suis là. « Bon, il prend son rôle à cœur. » Je jette un regard vers celui qui me tourmentait. Bon Dieu, quelle horreur ! Maigre, voûté, l’œil torve, le menton en galoche, le cheveu gras et sale, une araignée tatouée sur le cou, une veste en simili-cuir sur un polo crasseux, un jean élimé, bas sur la taille, au point de laisser deviner un slip douteux. Quelques tics agitent ses paupières et sa bouche. Il nous surveille, l’air vicieux. — Ils se croivent tout permis, ces connards : on ne peut plus se promener sans se faire tripoter. Je serais vous, je lui flaquerais mon pied dans les couilles ! Au moins une passagère qui me soutient. Elle arrive à me tirer un sourire, cette mamie. Celui qui me ...