1. Grève


    Datte: 06/09/2018, Catégories: fh, inconnu, train, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral 69, fdanus,

    ... tient pour l’instant dans ses bras semble plutôt baraqué, des vêtements qui sentent bon la pomme et un peu la transpiration. Blond aux cheveux longs, la barbe de trois jours, les yeux bruns ; pour celles qui aiment le genre Viking, il semble parfait. Il se penche vers moi, fourre son nez dans mes cheveux, m’embrasse sur la joue en murmurant : — Il ne semble pas convaincu par notre petite comédie. Vous descendez où ? J’hésite à lui répondre, mais les propos du taré me reviennent en mémoire : « Je vais te la mettre partout. » — Jaurès.— Je devrais descendre à République, mais je vais vous accompagner encore un peu ; il finira bien par se fatiguer.— Ce n’est pas la peine…— Si, si, j’y tiens. « Merde, c’est bien ma veine : je suis tombée sur un sparadrap. » La rame passe les différentes stations. À République, mon chevalier servant reste à mes côtés. Comment vais-je m’en dépêtrer ? Toutefois, tant qu’il est là, l’autre se tient à carreau ; car il est encore derrière moi, ce triste sire. Stalingrad passe, voilà Jaurès. Je sors, mon accompagnateur aussi, il me tient par la main. Nous sommes dans les couloirs, des voyageurs nous bousculent et je me creuse le cerveau pour larguer ce gus et semer l’autre. — Ne vous retournez pas, votre frotteur nous suit. J’ai de la peine à l’entendre murmurer dans le brouhaha ambiant. Il me serre contre lui. Bien sûr, il suffit de dire de ne pas regarder derrière soi pour qu’on le fasse. Merde, il a raison, tronche de rat nous suit. Quelle conne je ...
    ... fais ! Tout à l’heure j’en avais un sur le dos, maintenant j’en ai deux. — Je vous raccompagne jusque chez vous ; il va bien finir par se fatiguer, cet abruti.— Merci, mais je crois que…— Il est toujours là.— Salopard !— Pour donner le change, je vous propose d’acheter des pizzas. Vous habitez où ? J’hésite vraiment à donner mon adresse à ce type que je ne connais ni des lèvres ni des dents, mais l’autre s’accroche comme un morpion à une toison pubienne.« Saleté de grève, moi qui rêve d’un week-end peinard ! » — Passage de la Brie, dis-je à contrecœur. Nous achetons deux pizzas et une bouteille de rosé, toujours pour donner le change. — Bonne soirée les amoureux ! dit le pizzaiolo. Je lui fais un petit sourire, jaune. Arrivés au bas de mon appartement, face de pet suit non loin de là ; mon sauveur porte les pizzas et le vin. Avec un soupir de désespoir j’ouvre la porte. — Je suis désolé, mais je ne pouvais pas vous laisser seule avec cet individu rôdant dans les parages. Il a vraiment une sale tête.— Je vais vous laisser quelques minutes, je vais me débarbouiller quelque peu. Asseyez-vous. Désolée pour le désordre, mais la grève… J’hésite un peu. — Vu que vous êtes là, nous allons quand même les manger, ces pizzas.— Si vous voulez, j’ouvre la bouteille. Dites-moi où se trouve le tire-bouchon.— Là, dis-je en désignant un tiroir d’un meuble dans la cuisine.— Les toilettes ?— Ici. Dans ma chambre, je réfléchis. Je me répète que je suis folle ; ramener un inconnu chez moi, tout ça ...
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