1. Grève


    Datte: 06/09/2018, Catégories: fh, inconnu, train, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral 69, fdanus,

    ... pour me protéger d’un autre inconnu, vraiment taré celui là. J’en profite pour passer mon jogging préféré, avachi et doux. Si je suis aussi élégante qu’une femme de ménage en pleine activité, il n’insistera peut-être pas. Je vais aller le rejoindre, voir ce qu’il fabrique ; il va peut-être partir tout seul.« Ouais, rêve donc, ma belle… » Je le retrouve devant ma petite bibliothèque, en train de feuilleter un livre. Il a même donné quelques croquettes à Minou qui le surveille depuis le dessous du fauteuil. Il est plutôt mignon et bien foutu. Quitte à ramener un inconnu, autant qu’il soit beau. — Vous lisez Sénèque, Modiano, Umberto Eco…— Parce que selon vous j’ai une tête à lire la collection Harlequin ?— Désolé, je me suis mal exprimé. Ne vous fâchez pas : j’adore Umberto Eco et Modiano. Il a ouvert la bouteille de vin et préparé la table. — Je me suis permis ; j’ai trouvé les assiettes et les verres dans l’armoire.— Merci, dis-je, gênée par tant de prévenance.— Venez jeter un coup d’œil à la fenêtre… Je vais le rejoindre. Sur le trottoir d’en face, l’autre abruti attend. — Pff, il ne me lâchera pas. Bon… ben… venez dîner. Nous grignotons nos pizzas en silence. Je le vois me jeter de petits coups d’œil. — Pourquoi me regardez-vous ? J’ai un bouton sur le nez ? Une tache de sauce sur la joue ? Je suis agressive, mais il faut que je passe mes nerfs. — Pardon, je rêvasse. Je me demande comment une jolie femme comme vous vit seule.— Si c’est pour me draguer comme un débutant, ...
    ... vous pouvez partir ! Gardez votre salive, je ne suis pas belle.— Vous avez raison : vous n’êtes pas belle ; vous avez du charme, c’est mieux.— N’importe quoi. Je ne peux m’empêcher de sourire. — Là, vous êtes très belle.— Quand vous avez une idée en tête, vous ne l’avez pas ailleurs.— J’essaie de vous détendre. Pour garder contenance, je bois une gorgée de vin. D’ailleurs le cadavre de la bouteille de rosé gît vide et inerte entre nous deux : nous l’avons torchée en une demi-heure. — C’est ça, causez toujours… dis-je en rangeant les assiettes. Je me demande ce que vous feriez si vous vouliez vraiment me séduire. Il est à côté de moi, debout près de la table. Je ne suis pas très rassurée. — Je vous regarderais dans les yeux, comme ça, dit-il en me levant le menton. Pourquoi ne suis-je pas étonnée que ça se termine ainsi ? — Puis je vous caresserais doucement sous la tempe, du bout de l’index, là où la peau est très douce. Il passe son doigt là où se trouvent de petits cheveux, près de mon oreille. — Et ensuite ?— Je vous caresserais la nuque, ainsi. Merde, il me fait frissonner. — Je vous embrasserais sur la joue.— Ce n’est pas tout à fait ma joue.— Je sais, j’ai une mauvaise vue, dit-il en déposant de petits baisers sur mes lèvres. Je le laisse faire ; pourtant, je devrais être vaccinée : j’en ai rencontré des gugusses comme ça qui te laissent tomber au bout d’une ou deux semaines, le palpitant en vrac. — Que feriez-vous après ?— Je déposerais des baisers sur vos épaules.— Ça va ...
«1...345...10»