Laure, ma petite fille
Datte: 07/09/2018,
Catégories:
ff,
telnet,
amour,
volupté,
revede,
intermast,
Oral
uro,
ecriv_f,
... d’être ici, que c’est bien. J’acquiesce et me détends. Je roule. Elle se tait, regarde le paysage, me regarde à nouveau… Bientôt la maison dont je suis assez fière. C’est une petite maison dans laquelle j’ai fait beaucoup de travaux et que j’ai voulue confortable, chaleureuse. Le mobilier est fait de bric et de broc mais je vis la plupart du temps - surtout l’hiver - dans la cuisine, près d’une vieille cuisinière ! On entre par cette pièce. On s’y dirige. Laure ne dit rien, pose son sac, regarde autour d’elle, passe dans la pièce d’à-côté, un salon, et s’attarde devant la bibliothèque. Elle a encore son manteau, l’enlève négligemment pour le mettre sur une chaise et me demande si elle peut regarder les livres de la bibliothèque. J’aime cette attention. Là, devant moi, de trois-quarts, je la vois enfin. Elle porte un impossible pantalon qui lui enserre la taille et qu’elle porte un peu trop grand pour elle. Elle a un petit pull noir en V qui laisse bien deviner sa poitrine mais c’est sur son ventre que je m’arrête. Comment décrire pareille rondeur ? Un ventre qui semble démesurément long et qui conduit (qui plonge ?) naturellement vers son sexe. Elle sait que je la regarde mais ne dit rien. Elle s’empare d’un livre, le feuillette, le remet à sa place pour en prendre un autre. Elle les commente, lis un passage et commence à rire. En se tournant vers moi, elle dit : — Eh bien vous m’avez vue, ainsi ? Et je sais que je ne corresponds pas du tout à ce que vous attendiez. Vous ...
... non, plus d’ailleurs, vous ne ressemblez pas à l’idée que j’avais de vous… mais sachez que nous aimons un peu les mêmes livres. C’est bien, c’est un bon début, non ? Comme je ne sais quoi lui répondre, je lui donne mon plus beau sourire et lui demande : — Veux-tu boire quelque chose ?— J’entends que c’est déjà le «tu«, les choses vont vite avec vous… C’est dit sans aucune agressivité, sans aucune arrière-pensée mais je bredouille… — Oui… non… c’est plus sympa, non ?— Sans doute mais le vouvoiement ne me gêne pas, au contraire, j’aime bien le passage de l’un à l’autre mais tutoyez-moi si vous voulez. Je me glace devant cette remarque, pars dans la cuisine autant pour m’y réfugier que pour chercher à boire. Je m’y affaire, la nuit est tombée alors qu’il est à peine 16 heures. Je prépare du café, du thé, vais pour sortir quelques biscuits lorsqu’elle m’interrompt : — J’ai faim, très faim, j’ai voyagé toute la journée et je n’ai rien mangé. Vous n’auriez rien d’autre que des gâteaux ?— Je peux faire à manger, maintenant…— Non, mais un peu de charcuterie, du saucisson, du pâté… Là d’où je viens, il n’y a pas beaucoup de bonnes charcuteries…— Non, j’évite de manger cela— Quoi ? Vous avez du cholestérol ?— Non…— Ben quoi, vous êtes maigre comme un clou ! rajoute-t-elle en riant franchement.— Oui, je suis maigre, je sais…— Pour moi, la maigreur est un mystère, je n’ai jamais été maigre, jamais mince… Toujours un peu comme maintenant. Je n’ai jamais connu d’âge d’or comme tant de femmes… ...