1. Laure, ma petite fille


    Datte: 07/09/2018, Catégories: ff, telnet, amour, volupté, revede, intermast, Oral uro, ecriv_f,

    ... notamment avec un type qui s’appelle Louis. C’est quelqu’un de bien, je le sais. Un autre s’appelait Alain, c’était intense ! Mais pas des trucs de cul, plus intense finalement. Le cul par Internet manque un peu de piquant quand même ! Et toi, tu ne me demandes pas si c’est vrai ou faux ces histoires ? On se tutoie. Mon cœur chavire. Elle a détaché ses cheveux qui reposent maintenant sur ses épaules. Elle mange, boit, me sert un verre de vin et remplit le sien. Je propose un toast. — Buvons à quelque chose ! Je commence. Buvons à notre rencontre. Nos verres s’entrechoquent, du vin gicle sur nos mains. Elle emprisonne la mienne et y dépose sa bouche, lape. Je reste bouche bée, sens le rouge me monter au visage… — Je suis un peu spontanée, désolée, dit-elle un sourire en coin. C’est à mon tour de porter un toast. Elle lève son verre. Puis avec une voix qu’elle veut sérieuse, dit : A la réalité, toujours mieux que les histoires ! J’ai trop bu, je sens que j’ai trop bu, que je pourrai perdre le contrôle. Je claque pourtant mon verre : à la réalité ! dis-je dans un souffle. Nous reprenons. Bouteille de vin, café au salon… chocolat. Laure est gourmande. Elle pince les aliments du pouce et de son index et les porte à sa bouche, sa langue apparaît. Elle remarque mon regard posé sur elle. — Il me faut quelque chose dans la bouche ! J’ai arrêté de fumer, je me suce les doigts… C’est ridicule. Je devrai aller voir un psy mais le chocolat reste moins cher et puis c’est bon. J’aime ça, ...
    ... quand il est juste trempé dans le café très chaud et qu’il ramollit… On pourrait parler des heures mais j’ai sommeil. On va se coucher ? Elle met donc brutalement fin à la conversation. Je lui propose de prendre ma chambre et je dormirai dans le salon ou bien dans mon bureau où j’ai un lit une place. — T’es dingue ou quoi ? Pas question. Je vais dormir là mais j’aimerais bien visiter le reste de la maison, tu me montres ? Je la guide dans les pièces pour enfin monter au dernier étage où se trouve ma chambre. Pour y accéder, l’escalier est difficile et nécessite une certaine habitude. Je la devance. Elle me suit, le nez pratiquement collé aux fesses. — C’est génial me dit-elle. La pièce est mansardée et extrêmement sobre. Le lit occupe pratiquement tout l’espace, la couleur bleu nuit des draps tranche avec la pâleur des murs. — Au moins, une femme ordonnée, ce n’est pas comme moi, qui ai tendance à en mettre partout…— C’est une question de génération…— C’est vrai que t’es si vieille, me répond-elle du tac au tac.— Je pourrais être ta mère…— Même ma grand-mère, voire mon arrière grand-mère. Imaginons que dans notre famille on ait toutes eu des enfants à 7 ans, ça doit être possible… Je souris. — T’es vieille, t’es moche, t’es maigre. C’est dit naturellement. Je la regarde interdite. — Ben quoi ? Tu vas dire le contraire ? C’est ce que tu veux me faire croire en tout cas. Je suis même sûre que ta peau est couverte d’écailles de poisson. Berk…— Et que la tienne est couverte de ...
«12...678...12»