1. La vie d'avant (1)


    Datte: 08/09/2018, Catégories: Erotique,

    ... Le lit sans draps, enroulée dans une couverture, j’écoute la nuit qui tombe. Mon ventre fait des bruits bizarres. La faim se fait plus présente. Le village n’est pas loin et le bon compromis, c’est le restaurant repris par le fils d’Augustine. Après tout... c’est chez moi ici. Tout a changé dans cette vieille grange transformée en restaurant. Julien, c’est le prénom du fils aîné de la copine de maman. Il a pris pour nom de son établissement « le charri », et je trouve ça plutôt bien. Il est plus âgé que moi d’une bonne dizaine d’années, nous n’avons jamais été proches... mais c’est comme moi, un enfant d’ici. Mon arrivée au village a dû sûrement faire le tour du bourg. — oooOOooo — Toutes les vacances d’été de cette année, je les ai passées à écouter les évènements d’Alger. J’ai cru que mon cœur allait céder quand ils parlaient aux informations, d’attentats. La forêt n’a pas la même teinte, les mêmes tons. Dans ces verts différents, il manque quelque chose. Sans doute tes éclats de rire. Puis au camping de village, il y a un couple d’Anglais et leurs deux enfants. Dorothy et Peter, sont de bons vivants, et puis début aout, Annette est montée me rejoindre. Elle aussi a sympathisé avec les deux jeunes. Ils ont nos âges et nous parlons avec eux dans leur langue. Un bon point pour nos études. Si Annette semble attirée par Peter, lui ne regarde que moi et je ne sais pas quoi en penser. Lui profite de toutes les occasions pour me bouffer des yeux. Pourtant mon amie est ...
    ... tellement plus sexy que moi. Le soir nous traînons jusque tard dans la nuit et mes parents, s’ils ne posent pas de questions sont toujours à surveiller. Un soir à la lueur d’un feu de camp que nous avons allumé, j’ai cru surprendre un baiser entre Annette et... Dorothy ! J’ai dû me tromper, mais j’aurais bien juré qu’elles s’embrassaient. Ce bécot n’avait rien de fraternel, à mon sens. Son frère était contre moi et il m’a pris la main. Mon « transistor » diffuse un slow et nous avons dansé tous les deux alors que les deux autres filles elles disparaissaient de mon champ de vision. Peter a posé sa main sur mon épaule et j’ai cru que c’était celle d’Anicet. La chaleur, la nuit étoilée, le feu, la musique et encore le frottement de nos deux corps, je ne sais pas ce qui m’arrivait. Et il a fait ce que j’aurais toujours voulu que tu fasses toi, toi si loin pour l’instant. Deux lèvres sont venues clore les miennes dans un premier baiser aux saveurs bizarres. Je n’ai pas aimé celui-ci ! Les suivants non plus, mais j’ai fermé les yeux et laissé faire. Quand Annette revient, son corsage est mal reboutonné, ses cheveux en pétards. Elle a des yeux qui brillent ou est-ce le reflet des flammes crépitantes ? Elle veut danser et je lui cède volontiers la place que j’occupe depuis trois ou quatre minutes et quelques baisers. Dorothy est plus longue à reparaître et elle a également une attitude louche. Elle pique presque une crise en voyant mon amie danser avec son frangin. Alors nous décidons de ...
«1...345...13»