1. Mister Hyde - 15 et 16


    Datte: 09/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... elle attendait des nouvelles et, chaque soir, elle était déçue. Lorsque Frédéric l’informa qu’il ne viendrait pas ce week-end, ni sans doute le suivant, elle désespéra. Elle commença par se rendre responsable de la situation : elle avait commis une erreur, une faute qui la rendait indigne de sa venue. Mais elle eut beau chercher, retourner se mémoire pour en extraire le moindre souvenir, elle ne trouva rien. Elle pensa à une autre femme mais non… ce n’était pas possible… Encore que… Julie venait de surgir. Certes, il en avait dit pis que pendre mais justement ! Elle, il la traitait bien de « salope » et de « chienne » tout en assurant qu’il l’aimait. Pourquoi serait-ce différent avec Julie qu’il disait considérer comme une « conne » et une « pétasse ». Peut-être avait-il envie d’elle, peut-être fantasmait-il sur ses gros nichons et son petit cul de salope. Frédérique décida de mener son enquête. Pour cela, elle allait se rapprocher d’elle. *** Lucile attendit jusqu’à la dernière minute, le train de vingt et une heures allait partir, elle sauta dedans. Frédéric ne viendrait plus. Elle appela son père, à l’heure à laquelle elle arriverait, le dernier car serait parti depuis longtemps… Elle avait dans sa poche une lettre qui lui était destiné mais qu’elle n’avait pu envoyer faute d’une adresse à écrire sur l’enveloppe. Elle était triste, depuis ce fameux déjeuner, il n’avait pas fait signe et elle en était responsable. *** « Ce n’est pas mon mec ! » avait affirmé Frédérique. Ce ...
    ... n’est pas son mec, mais c’est le père de son enfant… et je suis prête à parier qu’il vient le voir tous les week-ends. Julie attendit à la gare jusqu’à l’arrivée du dernier train. Elle fut déçue, la seule passagère était une gamine attendue par son père. *** Lundi, huit heures cinquante-cinq, texto de Lucile : « Je peux vous appeler ? » Réponse : « J’ignorais vous l’avoir interdit. » Réponse : « Ahah ! Très drôle ! Je vous appelle vers midi. Bisous » *** Lundi, neuf heures quatre, mail de Julie (écrit la veille de son mail personnel) : « Cher Frédéric, J’ai beaucoup apprécié notre collaboration de dimanche passé et j’espère qu’il nous arrivera de l’approfondir. Je tenais à vous remercier également pour le dîner au soir de la réunion, c’était très sympa. Donc, merci. Mais si je vous écris aujourd’hui, c’est que j’ai un souci avec une ligne de code qui bloque la suite de mon programme. (Suit la ligne de code composée de hiéroglyphes abscons). Auriez-vous la gentillesse de l’étudier et de me dire quelle erreur j’ai bien pu commettre. D’avance merci et à bientôt. Julie » Réponse : « Julie, Vous me voyez ravi que notre collaboration vous ait à ce point agréée j’espère néanmoins que les conditions qui l’ont permise ne se réuniront pas de sitôt. Quant au dîner, je suis enchanté qu’il vous ait plu et je ne vous cache pas ma volonté de réitérer l’expérience avec l’équipe au grand complet. Votre ligne de code est mal formulée puisque vous exiger l’existence d’une condition pour ouvrir ...
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