1. Les récits de Sandie - N° 2


    Datte: 22/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... pas prête, j’étais plus sure de moi. Le bruit de la sonnerie me surprit et me fit littéralement sursauté en poussant un petit cri de stupeur. En tremblant je regardais le téléphone. C’était lui. Comment ai-je était aussi conne d’appeler sans cacher mon numéro ? Mon cœur allait éclater. J’essayais de respirer calmement de me reprendre. La sonnerie me rendait folle. Décrocher ne pas décrocher, je ne savais pas quelle était la bonne décision. - Allo, … allo vous avez cherché à me joindre ? - Allo, … oui … allo, … oui, c’est moi. J’étais morte de trouille. Je tremblais. - Qui êtes-vous, parlez plus fort, je vous connais ? » Il fallait que je me reprenne : - Oui, je suis Sandrine, vous vous rappelez ? Il y eu quatre à cinq secondes de silence qui me semblaient interminables : - Bien sûr que je me souviens de toi Sandrine, comment vas-tu, j’attends ton appel depuis si longtemps. - Oui je, je m’excuse. Je ne pouvais pas appeler. Je ne suis pas libre. - Je comprends parfaitement tu n’as pas à t’excuser. Tu es seule là ? Je me reprenais et les quelques mots échangés me firent du bien, je m’allongeais confortablement dans le lit et éteignis la lampe de chevet : - Oui je suis seule. Jean, je veux dire mon mari est parti pour quelques jours. - Tu te sens seule, tu peux venir à Lyon passer quelques jours ? - Non, non ce n’est pas possible. Je ne peux pas m’absenter. J’ai … j’ai mon fils avec moi. - Tu peux le prendre avec toi. - Non c’est vraiment impossible, je ne peux pas m’absenter. ...
    ... - Tu veux que je vienne ? Je fermais les yeux. Je gardais le silence. - …….. - Sandrine… tu es la, tu veux que je vienne ? - Vous ne pouvez pas. Je ne pourrais pas vous recevoir, je suis désolée. - Rien qu’une nuit Sandrine, et si il le faut j’irais à l’hôtel. Sa voix avait changé, elle était plus douce. Je n’osais pas répondre. - ……. - Sandrine, … tu es-là ? rien qu’une nuit, pour toi, ta nuit, ton fantasme, tu te souviens ? Tu te sens prête ? Je gardais le silence… Ses paroles faisaient naitre le désir dans mon ventre… Il parlait à voix basse : - Sandrine, tu es toujours là ? - Oui, je suis la… je vous écoute. - Tu es prête, tu te sens prête ?… Tu te souviens de ce que tu m’avais dit ? Tu as toujours envie de le faire devant des personnes ?…. De te sentir obligée de te prostituer ?… D’être humiliée ? Je gardais le silence toujours le silence et il insistait : - Sandrine, tu es toujours là ? Je répondais doucement en hésitant : - Oui, … je suis là. - Tu veux que je vienne un soir ?…. Sinon tu ne m’aurais pas appelée. Sandrine…. répond, s’il te plait. - Oui… je suis là ! - Réponds… tu veux que je vienne ? - Oui ! - Tu te sens prête ? - Pas aujourd’hui, pas ce soir, je suis perdue, excusez-moi. - Bien sûr pas ce soir, tu ne risques rien cette nuit. Il revient quand ton mari ? Je gardais le silence, je mordais mes lèvres. - Sandrine, il revient quand ton mari ? - Dans… dans un mois… je crois, je ne sais pas au juste. - Ce week-end, tu te sens prête, ou la semaine prochaine ? - ...
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