1. Les récits de Sandie - N° 2


    Datte: 22/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... Non Roger, je vous en prie. Je suis incapable de vous donner une date ce soir, je suis trop troublée. - Ecoute Sandrine, calme-toi mon poussin. Ce n’est pas grave, je comprends ton trouble. Ecoute, nous sommes mercredi soir. Tu veux que je te laisse un peu de temps pour y réfléchir d’avantage ? - Oui je veux bien Roger je… je vous remercie. Je bafouillais et répondais à voix basse… Je tremblais tant mon émotion était importante. - Ecoute Sandrine mon poussin, il faut juste que tu me préviennes deux à trois jours à l’avance. Tu comprends ? - Oui je… je comprends. - Il faut que je prenne mes dispositions et que je prévienne mes amis de Marseille. Je descendrais chez eux. De Marseille à Toulon par l’autoroute il ne faut qu’une quarantaine de minutes. Tu es d’accord ? - Oui Roger, je vous comprends. - Il faudra me donner une réponse ferme vendredi matin, au plus tard. Pour une rencontre ce week-end, et ne pas te désister. Nous sommes restés encore plusieurs minutes au téléphone. Lorsque j’ai raccroché, je me sentais heureuse et soulagée. J’avais deux nuits et une journée pour réfléchir. Roger se rappelait de notre longue discussion chez lui le matin sur son lit. Je lui avais avoué mes fantasmes d’alors. Me prostituer, me sentir honteuse, humiliée par et devant des inconnus, c’était mes fantasmes les plus fort, ceux qui revenaient le plus souvent. Il s’était proposé alors de m’aider à les vivres si un jour je me sentais prête. Je devais seulement l’appeler. J’y repensais, c’est ...
    ... drôle il m’était plus facile d’avouer mes fantasmes à des inconnus qu’à Jean en qui j’avais confiance. Ces fantasmes étaient toujours d’actualités. Roger voulait m’aider à les concrétiser. Le lendemain matin, je repensais bien sûr à Roger, à sa proposition. Je ne pensais qu’à cela. En emmenant bébé à l’école, en ville en faisant les courses, en conduisant, à la maison. Je ne pouvais avoir d’autres pensées. C’était non, c’était oui. Je changeais d’avis toute les dix minutes. Je me trouvais mille bonnes raisons de vouloir le faire, et mille excuses pour surtout ne pas faire une telle bêtise. C’était impossible à vivre. Comment choisir entre samedi dimanche ou jamais, je ne savais pas. Je sentais monter en moi cette anxiété à la fois douloureuse et délicieuse. La journée était interminable. Le soir à l’heure prévue Roger m’appela : - Sandrine, comment vas-tu mon poussin ? - Je vais bien, je vous remercie Roger. - Tu as passé une bonne journée ? J’ai une bonne nouvelle. Je serai à Marseille samedi matin. J’étais surprise, à la fois contente et limite effondrée. Je me mordais les lèvres ne sachant pas trop quoi répondre. Ma voix trahissait mon trouble. - Tu es là Sandrine ? - Oui, je suis là. - Tu as pris une décision poussin ? Tu sais il ne faut pas avoir peur. Je comprends que tu sois anxieuse. Tout se passera bien, nous viendrons te chercher avec mes amis qui t’aideront et te protègeront. Tu n’as rien à craindre Sandrine mon petit poussin. Je ne savais quoi répondre. Cela allait ...
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