1. Les récits de Sandie - N° 2


    Datte: 22/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... beaucoup trop vite. J’avais la frousse. J’avais peur, de moi, de dire oui, de dire non. - Je ne sais pas comment faire pour bébé, je veux dire pour mon fils. Je ne sais pas si je pourrais le faire garder. - As-tu vraiment envie de le faire ? Je gardais le silence pendant plusieurs minutes et Roger insistait tout en se montrant patient : - Répond Sandrine. As-tu vraiment envie de faire la pute, d’être désirée choisie et baisée par des inconnus toute une nuit ? Je ne répondais pas. Je me mordais les lèvres. Je savais que je rougissais. J’étais gênée. Et Roger ajoutait, se faisant plus insistant mais en douceur : - Je suis sûr que tu vas trouver quelqu’un pour garder ton fils. Le ton de sa voix avait changé, plus douce comme pour me rassurer. - Nous viendrons te chercher en début de soirée. Nous t’emmènerons à Marseille. Tu n’auras rien à craindre. Tu seras protégée. Nous te ramènerons à Toulon chez toi dimanche matin bien avant qu’il ne fasse jour, vers cinq heures. Personne ne remarquera, et ne saura rien. Je l’écoutais, j’étais perdue, prendre une décision maintenant de suite était trop dure. - Tu es là Sandrine ? Réponds mon petit poussin. - Oui… - Tu veux vraiment le faire ? Tu as envie de faire la pute ? Tu te sens prête ? - Oui, je … je crois. - Il ne faut pas croire mon poussin, il faut être sure ! Ma voix tremblait : - Oui je sais, c’est juste pour mon fils. Mais je vais trouver quelqu’un. - Je suis content de t’entendre parler comme cela, Sandrine mon poussin... - ...
    ... Je… Je dois vous quitter Roger, mon fils. … Je vous rappelle plus tard. J’étais si troublée, si anxieuse que je mettais un terme à la communication. Il me fallut plusieurs minutes pour me remettre de mes émotions. Je me levais, j’avais besoin de marcher de bouger de réfléchir. Au bout d’un long moment je prenais l’annuaire et recherchais les noms et numéros de la femme qui m’avait déjà dépannée en gardant mon fils. Elle acceptait de me rendre ce service contre une somme disons, raisonnable. C’est elle, qui viendrait le chercher avec son mari vers dix-huit heures. Ils le ramèneront dimanche vers dix heures pour que je puisse me reposer un peu. J’avais prétexté une soirée avec le club des épouses du bateau de mon mari. Club qui existe vraiment et qui nous réunis et organise réellement des matinées ou soirées entre nous. Soirées très sages ou l’on s’amuse mais qui ne durent pas jusqu’au petit matin. Je retournais dans la chambre et attendais encore plusieurs minutes avant d’appeler Roger : - Allo Roger ? - Oui mon petit poussin, j’attendais ton appel. - Voilà c’est fait. … J’ai réussi à trouver une personne pour garder bébé, je veux dire mon fils. - Pour toute la nuit, elle viendra dormir chez toi ? - Non, ils viennent le chercher le soir jusqu’au lendemain matin. - Je suis soulagé. Tu dois être contente, non ? - Ouiii… Nonnn… Je ne sais plus… Puis je gardai le silence. - J’ai parlé de toi à mes amis de Marseille. Ils ont hâte de te rencontrer et de t’aider. Ils sont, comment te ...
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