Convalescence
Datte: 24/09/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
vacances,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
... n’avait pas son odeur habituelle le soir en rentrant. Il ne met pas d’eau de toilette. Il sentait le savon, mais pas notre savon habituel. Donc, il s’était douché dans la journée. Pierre n’a pas beaucoup d’imagination. J’ai fouillé son carnet de téléphone. J’étais persuadée qu’il contenait le numéro de sa maîtresse. Je connais le numéro du portable de ta femme. Il est facile à mémoriser. Lui, a priori, il n’y avait aucune raison qu’il l’ait. Je l’ai trouvé dans son carnet, pourtant, sous un faux nom. Mais les initiales étaient les bonnes. Je te l’ai dit: il n’a pas d’imagination… Bien joué. Moi, je ne m’étais douté de rien : — Depuis combien de temps couchent-ils ensemble ?— Ça a duré quelques semaines, il y a environ quatre mois. Quand je l’ai découvert, ils ont arrêté. Je croyais que c’était fini, juste une erreur de parcours. Mais cette semaine, j’ai senti que Claire était gênée à mon égard. Et Pierre aussi. Ils se regardaient, parfois. J’ai trouvé étrange qu’ils rentrent à Paris à un jour d’intervalle, en nous laissant les enfants. Hier soir, pendant le dîner, j’ai appelé Pierre trois fois à l’appartement. Pas de réponse. J’ai appelé chez toi aussi : pas de réponse non plus. J’ai alors téléphoné une amie, qu’ils ne connaissent pas. Je lui ai demandé d’appeler Pierre et ta femme sur leur portable. Je ne pouvais pas le faire moi-même. Mon numéro se serait affiché ou serait resté en mémoire. J’ai rappelé mon amie cinq minutes plus tard : elle m’a dit que leurs deux ...
... portables étaient sur messagerie. Ça faisait beaucoup de coïncidences. Tu étais là, à table, face à moi. Tu ne savais rien. Tu ne méritais pas ça, et moi non plus. La suite, tu la connais. Mais j’ignorais que tu étais si bon amant. Sinon, je l’aurais peut-être fait avant… Comment pouvait-elle plaisanter, alors qu’elle venait de me crucifier ? — Ton mari couche avec ma femme, et c’est tout ce que ça te fait ?— Oui, probablement, parce que je le sais depuis plus longtemps que toi. J’ai eu le temps de souffrir, de pardonner. Et même de comprendre, depuis hier soir. En rentrant, je dirai tout à Pierre : toi, les raisons pour lesquelles je l’ai fait et même que tu m’as fait jouir, puisque je suis certaine qu’il me posera la question. J’attends simplement de lui qu’il soit aussi fort que nous, que plus jamais il ne couche avec Claire. Pour le reste, notre amour est assez solide pour surmonter cette crise.— Claire sait que tu es courant ?— Oui. Pierre le lui a dit quand j’ai découvert leur liaison. À ta place, je ferais pareil. Tout dire à Claire, même que je suis un superbe coup, que tu m’as fait mal aux fesses avec tes méthodes de gorille. Et lui pardonner. Elle t’aime, tu sais. Nous avons simplement des époux qui ont eu une petite faiblesse. Et nous avons eu la même. Pardonner. C’était facile à dire, même si elle avait probablement raison. J’étais désemparé. Je n’arrivais pas à aligner deux pensées cohérentes. Toujours se superposait dans ma tête l’image de Claire et de Pierre, nus, ...