1. Convalescence


    Datte: 24/09/2018, Catégories: fh, extracon, vacances, intermast, Oral 69, pénétratio, fdanus, fsodo,

    ... trompé Claire. Mais je crois que je lui en veux surtout de m’avoir laissé seul, d’avoir rompu le charme. Pour chasser cette mauvaise pensée, je m’adresse une sorte de satisfecit masculin : trois fois en un peu plus d’une heure, je ne m’en savais plus capable… Au réveil, mon sexe est toujours un peu endolori. Preuve que je n’ai pas rêvé. S’il était besoin, Céline a laissé une autre preuve : son slip blanc trône sur la moquette, au pied du lit. Je souris. Aucune femme n’oublie son slip en se rhabillant. Elle l’a donc laissé volontairement. Je ressens une forme d’admiration pour elle : tant qu’à être amorale, autant l’être jusqu’au bout. Elle l’assume parfaitement, jusqu’à laisser son slip en trophée à son amant d’un soir. Je le porte à mon nez, pour retrouver l’odeur de son sexe. Je ne peux me résoudre à le jeter. Pas tout de suite. Alors, je le range parmi mes affaires dans l’armoire. C’est sa sœur cadette, Noémie, qui m’ouvre la porte quand je vais chercher mes fils. Son regard est insistant, mais plutôt scrutateur qu’hostile. J’entends les rires des enfants dans la cuisine. Je les appelle. Ils me rejoignent en courant et se jettent dans mes bras. Céline arrive sur leurs pas, m’embrasse sur les joues. Elle est en jupe, toujours avec ses ballerines. Cette tenue et l’absence de maquillage la rajeunissent, lui donnent presque un air angélique, elle qui m’a offert un tout autre visage pendant la nuit. Mes enfants repartent aussitôt jouer avec les siens. Je ne sais pas quoi lui ...
    ... dire. Céline prend les devants : — Noémie, je vais faire un tour avec Christophe, je n’en ai pas pour longtemps. Nous sommes allés sur le sentier des douaniers, qui longe la mer. Une fois la maison loin, elle a pris mon bras, et posé sa tête sur mon épaule : — Je te l’ai dit : il ne faut pas qu’on continue. Mais c’était très bon hier soir. Et tu m’as fait mal, brute, je sens ta trace. Laisse-moi juste le temps de me déshabituer de toi. Je ne vais quand même pas marcher à côté d’un homme qui m’a fait l’amour la veille comme s’il était un simple ami ?— Ça t’arrive souvent ?— Quoi ?— Ne fais pas l’idiote, de tromper Pierre ?— Non. C’était la première fois.— Menteuse !— Bon, d’accord. J’ai eu une histoire, au début. J’étais amoureuse. Pierre, pas encore. Je voulais me prouver que je n’étais pas entièrement sous son emprise. Mais c’est tout, je te le jure, jusqu’à toi.— On se connaît depuis combien de temps : douze ans ? Plus peut-être. Alors pourquoi moi ? Et pourquoi si vite, puisque que tu prétends être une femme fidèle ?— C’est compliqué…— Arrête Céline. Moi, je n’avais jamais trompé Claire, jamais tu m’entends ? Tu me dis qu’on s’arrête là, très bien. Mais tu me dois au moins une explication.— Je sais. Je comptais te la donner, rassure-toi. J’ai beaucoup d’estime pour toi, tu sais, et ça ne date pas de cette nuit. J’essayais de gagner un peu de temps. Ce n’est pas facile à dire… Nous longions une crique. Elle a quitté mon bras pour se rapprocher de l’eau, et m’a parlé en jetant ...
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