1. Un fantasme, et puis quoi ?


    Datte: 26/09/2018, Catégories: f, h, fh, hplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, fdanus,

    ... Mais tu es trempée… souffla-t-il.— La faute à qui ? Il me hissa sur la table ; j’envoyai alors valser ses lunettes qu’il avait posées là. Presque violemment, il fit descendre mon jean le long de mes jambes et je finis de m’en débarrasser. La table était gelée. Pas pour longtemps. — Écarte tes cuisses. J’adore les hommes qui expriment clairement leurs idées pendant l’amour. Je fus servie. J’obéis et l’attirai à moi par la ceinture, en la dégrafant. Mon entrejambe contre son pantalon, je constatai les manifestations plutôt flatteuses de son désir. — Écarte les cuisses, répéta-t-il en saisissant mon visage dans sa main droite pour fondre sur ma bouche. Sa main gauche plongea sous ma dentelle. Lentement mais sans ménagement, deux de ses doigts vinrent se noyer dans la chaleur moite de mon intimité et entamèrent un lent mouvement des phalanges. — Mets-en trois, suppliai-je d’une voix que je ne me connaissais pas.— Pas encore. Redresse-toi, lança-t-il en m’attirant à lui, le bras autour de ma taille, poussant profondément ses doigts. Je me ressaisis. Cherchant à nouveau sa bouche pour un baiser peu mesuré, je finis de défaire son pantalon et mis au jour, non sans appréhension, non sans rêverie, l’objet de mes fantasmes. Mais rien ne ressemble plus à un sexe d’homme qu’un autre sexe d’homme. Je le saisis à pleine main. Il me pénétra alors d’un troisième doigt, m’arrachant un gémissement aigu alors que lui gratifiait mon initiative d’un de ses grognements animaux favoris. ...
    ... Verrouillant mes yeux dans les siens, je me penchai en arrière, posant mes talons sur le bord de la table, lui offrant pleine vue sur la profondeur de mon envie de lui. Sans un mot, il prit son sexe entre ses doigts et vint caresser de son extrémité les circonvolutions humides de ma vulve. Après s’être attardé un instant au seuil du plaisir, il me pénétra. Mon gémissement fut long, haut, intense, et répondait au sien. Toute ma conscience était à mon vagin. J’étais lui, j’étais ses parois et son humidité, je ressentais dans l’intégralité de mon corps la progression lente de Marc. Plénitude, envie de plus. — Je vais venir vite, avança-t-il en crispant les yeux. Si ma bouche n’était pas figée en permanence dans un cri muet, j’aurais pu lui répondre : « Pas grave, tu as une bouche… ». Au lieu de ça, je m’agrippai à ses épaules, sans un mot. Ses mouvements se faisaient rapides, mais restaient intenses. Peut-être cette intensité venait-elle de ma jubilation d’enfin le posséder et être possédée par lui. Je le sentis soudain fébrile. — Vas-y, Marc, vas-y. « Vas-y, défonce-moi, lime-moi, donne tout, prends tout ! » Je n’avais pas joui, mais j’étais dans cette sorte de félicité qu’apporte la pénétration. Il noua fermement ses doigts dans mes cheveux et ouvrit sa bouche contre la mienne. Le rythme était effréné. Je haletais, les yeux ouverts aussi largement que les siens étaient crispés. Puis il explosa, dans une série de cris rauques qui se mêlaient à mes gémissements de plus en plus excités de ...