Un fantasme, et puis quoi ?
Datte: 26/09/2018,
Catégories:
f,
h,
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fdanus,
... le savoir au sommet. Il se retira brusquement. J’aurais été déçue s’il n’avait pas remplacé son sexe par sa bouche, sa langue, ses lèvres, ses dents. Il m’aspirait, me léchait, me caressait, me mordait. J’avais perdu toute notion de tout. Du temps et de l’espace, de qui j’étais, de qui il était. Il glissa, sans rencontrer de résistance, quatre doigts en moi et remonta pour me faire goûter aux saveurs mêlées sur sa langue. Son baiser était tendre. Ses doigts me fouillaient énergiquement. Il me perdait. — Tu es belle quand tu prends ton pied, lança-t-il. Il maîtrisait totalement mon plaisir. Deux de ses doigts voyagèrent jusqu’à mon verso, son pouce au recto, et sa langue revint agacer la peau tendue de mon clito. Entrouvrant les yeux, je le vis se branler énergiquement. Je n’eus pas le temps de me faire la réflexion de sa rapidité de récupération. — Tu vas jouir, là ? Je le sens. Dis-le-moi. Dis-le-moi, répéta-t-il.— Je vais jouir, Marc, obtempérai-je, presque muselée par le plaisir. Alors il plongea brutalement son sexe au cœur du mien. Sans savoir vraiment si l’extase venait de la surprise de le sentir à nouveau en moi, ou du paroxysme que représentait cette pénétration, je résistai à quelques-unes de ses allées et venues avant d’exploser littéralement dans une série de hurlements aussi expressifs les uns que les autres. Il ne prit pas la précaution d’étouffer ces ...
... manifestations avec sa bouche, et je lui en fus reconnaissante. —ooOoo— Marc avait filé donner sa deuxième conférence. Moi, je m’étais doucement remise de la scène à laquelle je venais de prendre part, rajustant mes vêtements. Puis j’avais passé quelques minutes à l’écouter rêveusement parler du mobilier funéraire mérovingien, en me concentrant davantage, je l’avoue, sur le protagoniste que sur son sujet. Marc avait pris des couleurs – allez savoir pourquoi – et sa voix chantait encore plus que d’habitude. Il se livra, cette fois, à une interminable et fort animée séance de questions, qui se prolongea sur le parvis de l’université. Je l’attendais en retrait. Je n’avais pas vraiment réfléchi à ce que je voulais voir advenir de nous. — Tu veux que je te raccompagne ? me proposa-t-il en me rejoignant. Il semblait gêné. Je l’étais aussi. — En fait, je dois aller chercher Matt chez ma mère pour 18 h.— Si tu veux, on va le chercher, et vous venez manger à la maison ? Nous approchions de sa voiture. — Je préfère prendre un moment pour me doucher et retrouver Matt. Mais je crois qu’il sera content de voir Maxime, si tu nous invites pour le dessert. Il eut un sourire franc. Il ne jouait plus, moi non plus ; et finalement, j’aimais bien ça. — Vous passez pour le dessert, alors. Puis Max voudra sûrement inviter Matt à dormir. Et peut-être qu’avec un peu de chance, tu voudras bien que je t’invite aussi ?