1. Liaison dangereuse à Venise


    Datte: 26/09/2018, Catégories: fh, frousses, extracon, plage, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio,

    ... Je reste sans voix ; je plie mon journal et lui souris moi aussi. Aujourd’hui, ses cheveux sont remontés en chignon ; et malgré quelques boucles frisées rebelles, son allure est plus stricte : elle est habillée avec un tailleur sombre, jupe au-dessus du genou et chemisier blanc. Mon cœur commence à accélérer, je me sens comme un adolescent maladroit. Elle paraît attendre une réponse de ma part. Je regarde ses mains et vois son alliance ; elle s’en aperçoit et semble la cacher avec son autre main comme par réflexe. Quelle maladresse de ma part ! — Je me présente : Marc. Et vous êtes ?— Sandra Tommasini. Vous travaillez ici, à Venise ? L’autre soir, je vous ai pris pour un touriste. Je me trompe ?— Euh non, je travaille ici depuis environ un an. Nous échangeons quelques amabilités ; je suis toujours sous le charme, même si son alliance m’a un peu refroidi. Elle aussi habite Venise et travaille dans une administration dont les bureaux ne se trouvent pas très loin du studio. Elle descend aux Zattere, une station avant moi. Entre le bruit de l’eau sur la coque, des moteurs du bateau et le brouhaha des gens qui discutent, j’ai du mal à l’entendre ; je dois tendre l’oreille. Je me lance et lui demande en hurlant presque : — Vous faites une pause au travail ? On peut boire un café ensemble ? Elle me sourit et me demande si je connais le barBianchi. Je lui fais signe que oui. Elle se lève et me quitte avec un petit signe de la main après m’avoir fixé un rendez-vous à 12 h 45. Je ...
    ... suis en train de faire une bêtise, et je mets à penser à Catherine. Pourrais-je la tromper ? J’en ai le souffle court, car les choses sont claires avec Sandra : pourquoi me fixerait-elle un rendez-vous autrement ? À 12 h 40, je suis assis à la terrasse du barBianchi. Je n’ai pas encore commandé ; je l’attends. 12 h 55 : toujours pas de Sandra. Que faire ; je m’en vais ? Je suis ridicule à attendre cette fille. J’ai 29 ans, je suis heureux avec Catherine. J’attends quoi ? Une partie de jambes en l’air ? C’est grotesque ! Je me lève, me retourne pour quitter le la terrasse, mais elle est là devant moi. — Marc, vous partez ? Excusez-moi, je suis en retard.— On boit quelque chose ?— Je n’ai pas très soif ; venez avec moi ! me dit-elle d’un ton impératif en me faisant signe de la suivre. Sans un mot, sans réfléchir, comme un petit chien – mais intrigué – je la suis dans une ruelle voisine. Elle sort des clefs de son sac, ouvre une porte et nous nous retrouvons dans un petit appartement au rez-de-chaussée plongé dans la pénombre ; les volets sont presque complètement fermés. Mais je n’ai d’yeux que pour elle ! — C’est l’appartement d’une amie… Nous sommes debout l’un devant l’autre, immobiles. Je ne sais pas quoi faire, c’est tellement impromptu ! On fait quoi, maintenant ? Mon cœur bat à tout rompre ; je comprends qu’elle aussi n’est pas à l’aise. Elle me fixe dans les yeux. — Je n’ai jamais fait une chose pareille ; c’est incroyable ce que je viens de faire ! Vous ne dites rien ?— ...
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