La détresse de l'aide soignante (4)
Datte: 03/10/2018,
Catégories:
Trash,
J’étais prêt à partir à 19h30. Douché, barbe taillée, parfumé. Raymond, installé devant la télé, m’a regardé avec un petit sourire en coin. Sans doute se rappelait-il que, lui aussi, à un certain âge, il avait été un irrépressible charmeur. Je me demandais cependant s’il pouvait imaginer la teneur de la relation que j’entretenais avec Julie depuis deux jours. Avant de partir, je me suis assuré que tout irait bien pour lui. Il m’a assuré que oui. Que c’était le cas depuis 87 ans maintenant, et que j’étais gentil de m’en préoccuper mais qu’il était encore vivant. Sur cette note d’optimisme, j’ai pris mon sac et quitté les lieux. Selon l’adresse que Julie m’avait donnée, elle était à un kilomètre et demi de chez Raymond. Vingt minutes de marche, juste ce qu’il fallait pour être pile à l’heure, peut-être un brin en avance si je forçais le pas. Vingt minutes de marche pour penser à toute cette situation, à ce que je prévoyais de faire à Julie, ce soir, et plus tard. Il m’aura fallu cinq minutes à peine avant de me sentir à l’étroit dans mon jean. Je suis arrivé en bas de l’immeuble avec trois minutes d’avance. Julie habitait dans une petite résidence, faite de deux immeubles, pas bien hauts. Je l’ai attendue entre les deux entrées pour être sûr de ne pas la louper, mais n’ai pas eu à attendre très longtemps. Il était 20h02 quand Julie a poussé la porte du bâtiment A. Tapi dans le noir, collé à la façade, je l’ai regardée s’avancer vers moi. Elle portait toujours son gros manteau, ...
... mais je devinais en-dessous les pans d’une robe, des bas, et des talons. Arrivée à ma hauteur, elle m’a vu, m’a souri, puis a regardé derrière elle, vers l’une des fenêtres éclairées. — Tu habites à quel étage ? lui ai-je demandé après l’avoir embrassée. — Deuxième. — Ton mec est là-haut ? — Oui. Mais il ne nous verra pas de cette fenêtre, c’est celle de la cuisine, il n’y va jamais. — Tant mieux, ai-je répondu en l’attirant vers moi. Qu’est-ce que tu lui as dis ? — Que je sortais avec des copines. — Parfait. Une main sur ses hanches, j’ai ouvert son manteau de l’autre. Envie de l’admirer, lui ai-je dis. Julie portait une robe noire, plus légère que celles dans lesquelles je l’avais vue jusque là, plus raffinée également. Son décolleté, bordé de dentelle, mettait sa belle poitrine en valeur. J’ai dessiné le contour de l’un de ses seins du bout d’un doigt avant de descendre un peu plus sur son ventre. — Arrête, m’a-t-elle dit tout bas en regardant à nouveau la fenêtre. Et s’il nous voyait quand même ? — Ne sois pas bête, tu viens de dire que c’était impossible. Ma main descendait toujours, jusqu’à ce que j’attrape le bas de sa robe. Je l’ai remontée sur sa taille, dévoilant ainsi ses bas noirs, ainsi qu’un porte-jarretelles et un string, noirs également, qui étaient du plus bel effet. — Tu t’es faite belle pour moi, on dirait. Julie n’a pas pu réprimer un sourire, transformé en grimace de désir lorsque j’ai glissé ma main dans sa culotte. Planqués dans le noir, contre le mur, ...