La détresse de l'aide soignante (4)
Datte: 03/10/2018,
Catégories:
Trash,
... je l’ai branlée pendant quelques minutes, les doigts vissés à son clitoris, avant que son corps ne soit secoué par l’orgasme. Elle a mordu sa main pour ne pas trop crier, et j’ai dû la retenir, sans quoi elle serait tombée dans les fourrés. — Tu es fou... a-t-elle soufflé en reprenant ses esprits. — Je sais, ai-je répondu en léchant mes doigts pleins de mouille. Depuis quand tu n’as pas joui si proche de ton mec ? — Arrête... Elle m’a souri en réajustant sa robe, et nous avons pris la route. Il nous a fallu un quart d’heure pour atteindre le restaurant. Un quart d’heure durant lequel Julie était accroché à mon bras et durant lequel nous avons parlé d’un tas de choses. Un quart d’heure durant lequel nous nous sommes comportés comme un couple plus que basique. Je me suis montré aussi galant que possible, lui ai ouvert la porte du restaurant, pris son manteau, tiré sa chaise. Raymond aurait été si fier de moi s’il m’avait vu à ce moment-là. Le dîner s’est déroulé de la même manière. Comme un vrai premier rancart. Je lui ai posé des questions sur sa vie, et elle en a fait de même avec moi. Bien que la nourriture, en elle-même, n’ait pas été fameuse, nous sommes restés près de deux heures dans l’établissement. — On va prendre un verre ? ai-je finalement proposé. — Avec plaisir ! J’ai réglé l’addition et nous sommes allés dans un bar que j’avais remarqué sur le trajet. Je me suis rendu compte en entrant qu’il s’agissait d’un pub irlandais, ce qui n’allait pas vraiment avec l’image ...
... que j’avais du rencart et du romantisme. Mais Julie souriait, et avait l’air d’être heureuse ici. Alors pourquoi pas. Julie a commandé un cocktail à base de rhum, et j’ai pris un Gin Tonic, puis nous nous sommes installés à une table. La musique était forte, trop forte pour avoir une réelle discussion, alors nous avons bu nos cocktails, puis les deux suivants, tout en nous dévorant des yeux. — Si on rentrait ? lui ai-je demandé à l’oreille. Julie a repris son manteau et nous sommes partis. Julie a été des plus surprises quand, trente mètres plus loin, j’ai poussé la porte d’un hôtel. — Quoi ? ai-je demandé. Tu croyais quand même pas que je te ferais dormir sur le vieux canapé de Raymond ! — Non mais... c’est-à-dire que je ne pensais pas découcher, et... — Ah oui. Et bien envoie un message à ton mec pour dire que tu rentreras pas. Je l’ai prise par le bras, et pendant qu’elle pianotait sur son téléphone, j’ai vu avec la réception pour récupérer les clés de la chambre que j’avais réservée. La chambre était au troisième étage. Dans l’ascenseur, Julie s’est mise à rigoler. — Qu’est-ce qu’il y a ? — Rien, a-t-elle dit en gardant son sourire. C’est juste que... j’ai l’impression d’être une prostituée, à te suivre comme ça dans un hôtel. — Je comptais bien faire de toi ma pute, cette nuit. Alors... tu n’as pas tout à fait tort. La porte de l’ascenseur s’est ouverte au moment où je terminais ma phrase. Julie rougissait à nouveau, j’ai dû la pousser un peu dans le couloir, ma main sur ...