1. Hôtel des Voyageurs


    Datte: 05/10/2018, Catégories: fh, hotel, amour, Oral pénétratio, ecriv_g,

    ... si elle voulait m’interdire de la quitter. Si je sortais de sa fissure moite, elle en mourrait peut-être. Mais c’est de plaisir que je vais la tuer. Cavalerie ! Sa tête roule de droite à gauche, de gauche à droite. Elle paraît manquer de souffle. De sa bouche sort un long gémissement, que termine un cri qui n’en finit pas. J’étais donc frigide, avant ? C’est donc cela, le véritable orgasme ? Il s’est laissé tomber sur moi, restée pantelante. Il n’a pas cessé de regarder mon visage,pendant. Il vient de me dire : "Quand tu jouis, tu es encore plus belle. Sauvage. Âpre au plaisir. Donnée tout entière. Me prenant tout entier." Qu’a-t-il besoin de faire des phrases ! Je suis incapable de lui répondre. Je ne saurais que lui dire : Je t’aime, je t’aime, Frédéric. … J’ai un peu dormi. Il sommeille encore. Son visage est celui d’un enfant. Tout homme qui dort à côté d’une femme est un enfant, bon compagnon que l’on regarde, que l’on touche. Sa cuisse pesait sur la mienne quand il s’est endormi. Puis il a bougé. Mais mon bras est resté bloqué sous son torse. En le retirant, le plus doucement possible, je constate que mon amant – mon amant ! - ouvre les yeux. Je lui dis de se laisser faire. Mon chéri, laisse-toi faire, ne bouge pas. Il me sourit, il accepte. Son sexe est tout rabougri, humble. Émouvant, presque comique ! Je vais y mettre bon ordre. Ma bouche n’a été créée qu’à cette fin. Émouvants aussi, ces deux petits sachets aux millions de minuscules virgules à têtes chercheuses. ...
    ... Nous ferons peut-être ensemble un enfant, un jour… Que c’est bon de se dilater dans sa bouche ! Sa langue est agile, ses mains expertes sur mes couilles. Je lui obéirai, je ne bougerai pas. Elle se redresse. Maintenant à genoux, les cuisses sur ses mollets de part et d’autre de mes jambes, elle écarte les lèvres de son sexe, penche la tête et, veillant à ne pas me faire mal, s’empale doucement. Elle ne m’empêchera pas de taquiner les pointes de ses seins, de les pincer un peu. Si ! Impérative, elle a saisi mes poignets et les a abaissés sur le lit. Ne bouge pas, c’est moi qui te fais l’amour ! Je suis au plus profond de son ventre, que j’occupe en entier. Il me remplit totalement. C’est mon bébé. Mon homme. D’un léger mouvement des genoux, je me soulève, et retombe. C’est à moi de le faire languir, désormais. Je ne bouge que quelques muscles très intimes qui massent doucement son mât de chair, de sang et de sperme. Je n’ai jamais fait cela avec un autre. Avec lui, les gestes de l’amour sont la chanson d’une joie sans limite. Je prends ses mains pour les poser sur mes seins. Maintenant, il peut les caresser, les empoigner, en faire ce qu’il veut. C’est un gage que je lui donne, moi qui possède au fond de moi ce qu’il a d’essentiel, douce colonne sur laquelle mon ventre de femme monte et descend, monte et descend, monte et descend. Et sur son torse, douce cage abritant un coeur qui ne bat désormais que pour moi, je m’écroule en sanglotant de bonheur. … Sandra s’est levée à sept ...
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