Le roi René (1)
Datte: 07/10/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... C’est douloureux, mais supportable. À côté de moi, j’entends Michel qui me dit doucement à l’oreille : — Mon amour, juste pour moi, dis-nous haut et fort que tu veux bien me donner ce plaisir que je te réclame depuis si longtemps ! Tout s’affole dans ma tête, et je n’ose me rappeler que tu me réclames depuis pas mal de temps une soirée SM où je me plierais à la volonté d’un homme qui me ferait subir ce que dans tes fantasmes, tu appelles pudiquement « une séance ». J’ai peur d’un côté, mais de l’autre, je suis terriblement excitée et céder à cette envie de me faire plaisir me creuse le ventre davantage. Mais c’est mon esprit qui hurle un non-muet puisque je ne peux pas parler avec ce que vous avez mis dans ma bouche. — Si tu refuses, secoue la tête de bas en haut, si c’est oui, balance là de droite à gauche, mais, quelle que soit ta décision, je respecterai ton choix. J’hésite, je crains fort de ne pas arriver à subir ce que tu me demandes. Je suis crispée et mon esprit refuse, mais mon corps dit l’inverse. Alors que je pense non, ma tête se balance de gauche à droite en signe d’assentiment. Trop tard pour reculer, mais je n’ai pas envie de refuser. Je sais que cela va sans doute être difficile, que les maux que je vais endurer vont marquer un peu ma peau mate de brune, je suis heureuse et soulagée que vous m’ayez bâillonnée la bouche et que finalement mon corps se soit décidé plus vite que mon esprit. Les pointes de mes seins sont sollicitées par des doigts qui les pincent ...
... fortement et sans que je me rende compte de rien ce sont des sortes de petits étaux qui viennent serrer les tétons. L’un après l’autre, les bouts sont aplatis dans l’instrument qui les écrase jusqu’à un seuil de douleur juste supportable. Ils viennent de m’être mis au bout des pinces. Là encore, cela fait relativement mal, et c’est pire encore quand d’un geste simple, d’une chiquenaude sans doute, les poids sont propulsés pour qu’ils se balancent entre mes jambes écartées. Mes seins ont également droit à un poids bien lourd et sont évidemment entraînés vers le bas de mon corps. Les poids sont aussi mis en mouvement et je crois que je vais devenir folle. De mes lèvres, ne sortent que des sons incompréhensibles, des bruits inaudibles. Plus aucun bruit autour de moi, sauf la respiration saccadée de celui ou celle qui vient de me mettre les engins que tu as dû, toi-même, choisir. Dans ce silence presque général, je ressens aussi soudain la chaleur cuisante d’un coup de lanière qui percute ma peau, au hasard, un coup peu appuyé, mais dosé pour juste faire mal. Pas assez fort pour laisser de trace, c’était normalement notre deal, pour le jour où tu aurais gain de cause. Je voudrais me souvenir de ce que ce jour-là nous avions décidé, mais j’ai mal et cela n’aide pas ma mémoire à remettre à jour mes neurones. C’est finalement quand un doigt vient frôler mon clitoris que je réalise que cette douleur qui irradie mon ventre devient comme une source d’électricité qui me fait bondir comme ...