Canicule
Datte: 08/10/2018,
Catégories:
ff,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... notre système, si imparfait qu’il soit. L’homme a besoin de règles pour évoluer en harmonie, de valeurs, garde-fous indispensables, qui assurent au groupe une certaine harmonie. Mais les évolutions barbares de fous de Dieu intransigeants nous démontrent malheureusement chaque jour le danger mortel de l’intégrisme, mortel pour chaque individu qui peut être touché dans sa chair, mortel pour la société des hommes qui ne peut évoluer dans un cadre trop rigide. Évidemment, ce n’est pas là une découverte sensationnelle, pas de quoi faire les gros titres des journaux, mille exemples comme l’obscurantisme de notre Moyen-Âge en ont déjà été l’illustration. Nous sommes mal placés en définitive pour lancer la première pierre à qui que ce soit. Cette expression même, "jeter la première pierre" ne nous ramène-t-elle à la lapidation qui, aujourd’hui nous révulse, mais fait bel et bien partie de notre patrimoine collectif. Ce n’est pas, loin s’en faut, quelque chose dont nous souhaitons nous souvenir, mais c’est une réalité que nous ne pouvons nier. Et s’il n’y avait que cela ! Le détail des exactions commises, une Bible à la main, aurait de quoi saturer la capacité de n’importe quel disque dur informatique. Mais sans aller jusque là, il convient de s’attacher à l’influence de cette culture sur nos rapports amoureux. Notre société chrétienne et ses influents dirigeants ont pendant des siècles bannis la notion même du plaisir sexuel : les rapports physiques devaient se limiter à la ...
... procréation et la jouissance ne devait se comprendre que comme une grâce divine dispensée en remerciement d’efforts nécessaires au renouvellement des générations. Tabou, le sexe a été présenté pendant de nombreuses générations comme sale, dégradant, un mal nécessaire. C’est tout juste si on n’a pas reproché au Créateur une forme de perversion pour avoir imaginé un système aussi avilissant. Pour le moins, aurait-il été bien inspiré d’oublier d’y adjoindre le plaisir diabolique qui accompagne l’acte. L’orgasme, s’il était admit car inévitable pour l’homme, n’avait aucune absolue nécessité d’existence pour la femme. Que l’épouse conçoive sans plaisir était plutôt considéré comme positif et glorifiant ! Comment espérer dans ces conditions que les mâles accordent une attention particulière à leurs partenaires. La jouissance féminine reléguait pratiquement sa bénéficiaire au statut de femme lubrique, dépravée, de fille publique. Pauvres jeunes femmes, dûment chapitrées à accepter la violence brutale du mâle, pour le bien de l’espèce : comment oublier la chemise de nuit victorienne, et son ouverture ovale minimaliste autour de laquelle était souvent brodée de ces quelques mots : "Pour Dieu et l’Angleterre". Le devoir conjugal ! Deux millénaires pendant lesquelles les femmes ont été considérées comme soumises à la volonté bestiale de l’homme dominateur ont forcément laissé des traces : quelle place dans une telle idéologie pour le plaisir féminin, la douceur, le partage. La femme se donne, ...