1. Canicule


    Datte: 08/10/2018, Catégories: ff, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... l’homme prend. L’expression est bel et bien reliée au plaisir car au strict regard de nos conformations physiques et du déroulement de l’acte, la tournure de langage aurait sinon de quoi surprendre. D’une part, physiquement, la femme engloutit le sexe de l’homme, reçoit sa semence, d’autre part, elle est mystère, toute intériorité, son sexe est secret, alors que l’homme expose ses attributs. De ce point de vue, on pourrait donc considérer que la femme prend et que l’homme donne. Mais c’est bien du plaisir dont il est question ici. La femme donne du plaisir, elle n’est d’ailleurs pas fondamentalement censée en recevoir, son "invention", son existence terrestre n’étant justifiée que par le processus de reproduction. D’ailleurs, ces "animaux-là" n’ont pas d’âme, a quand même prétendu l’Église pendant quatorze siècles et quelques ! Ce fait a lui seul explicite parfaitement l’estime dans laquelle ont été tenues les femmes dans notre société. Ne pas jouir, ne rien dire, accepter. Les hommes ont donc imposé leurs désirs, leurs pratiques, leurs rites, au mépris des besoins et aspirations féminines. Le silence a recouvert d’une chape de plomb les relations sexuelles. Impossible, impensable en effet de parler de ce qui interdit, avilissant, prohibé. Les tabous, si souvent transgressés, ont été bien entendus totalement passés sous silence pendant des lustres. Ces interdits sont désormais perçus de manières bien différentes : si les notions d’inceste et de violences sur enfants ...
    ... déclenchent, qui s’en plaindra, la réprobation générale et le rejet horrifié de tout un chacun, l’homosexualité masculine est désormais mieux admise en Occident. Un progrès très relatif cependant, nombreux sont ceux qui considèrent cette "déviation" comme une maladie et l’approbation généraliste de façade succombe régulièrement dès que le "problème" devient familial. De plus, et d’une manière générale, le tabou social effectif concernant la sodomie complique l’acceptation facile des pratiques homosexuelles masculines. Sans compter que notre civilisation, contrairement à la Grèce Antique, n’arrive absolument pas à esthétiser la nudité masculine : un homme simplement nu est ridicule, en érection il est obscène ! Concernant l’homosexualité féminine, force est de constater qu’aucune évolution n’a été enregistrée ces dernières décennies, son traitement reste inchangé depuis des siècles. La tolérance affichée de la Société n’est que façade. L’homosexualité féminine a toujours été et reste aujourd’hui considéré sous le même angle machiste. Tout comme la frigidité, l’homosexualité féminine est quasiment niée par l’homme : "Il n’y a pas de femmes frigides, il n’y a que des hommes maladroits", autrement dit "Laissez-moi faire, je vais lui apprendre". Il en va exactement de même pour le saphisme. La suffisance masculine n’admet pas ce que les mâles considèrent comme un défi à leur virilité et à leur expertise amoureuse. Et si les symptômes persistent, les femmes concernées sont déclarées "trop ...