Fruit de l'églantier
Datte: 12/10/2018,
Catégories:
f,
h,
fh,
campagne,
telnet,
amour,
cérébral,
Masturbation
amourdura,
... À l’inverse, l’imaginer danser avec d’autres mecs – voire plus si entente – me fait un bizarre effet. J’essaie d’en savoir un peu plus par un courriel que je mets des heures à rédiger. Assez précis pour obtenir quelques réponses, assez vague pour ne pas lui laisser penser que je suis jaloux ou que je veuille contrôler ses faits et gestes. Aucune réponse au moment d’aller me coucher. Je ne me sens pas trop bien, traîne devant la télévision, puis finis par m’endormir sur le sofa. L’annonce sonore de son texto me réveille. Son petit signe a ramené du soleil dans ma vie. Je me sens de nouveau plein d’énergie. En quelques heures, je liquide tout le travail que j’avais laissé s’accumuler ces derniers jours. Je réponds à tous les courriels en souffrance, et arrive même à préparer un projet pour mes partenaires professionnels. Un truc qui me trottait dans la tête et que je n’arrivais pas à concrétiser depuis longtemps. Je poursuis sur cette lancée et écris un long courriel à Patricia, où je lui raconte plus en détail ma double vie de brocanteur et de publiciste. Je glisse quelques « propositions » pour l’avenir. Un avenir où je commence sérieusement à l’imaginer près de moi. Ou moi près d’elle. Sa réponse arrive dans la soirée. Elle s’est isolée dans le pied-à-terre qu’elle partage avec une copine pour me répondre. Elle m’explique ce qu’elle imagine pour son avenir, avec ou sans enfant, dans l’immédiat en tout cas. Elle a réussi à laisser plusieurs options ouvertes, de manière à ...
... garder toute liberté de choix. Une chose est toutefois sûre : elle ne retournera pas en Afrique avec les mêmes organisations qu’avant. Elle se voit en revanche tout à fait participer à des projets liés au développement durable. En particulier en relation avec l’éducation et la formation des femmes. Et dans ce contexte, rien n’empêche une relation entre nous, peut-être même elle aussi durable. J’ai trop envie d’obéir à cette tendre injonction et change de domicile. Il fait toujours aussi froid dans la maison. Je me glisse sans attendre dans le lit qui a abrité nos ébats tumultueux. Immédiatement, je repense aux conséquences possibles de ce que nous avons partagé. Sauf que cette hypothèse ne me paralyse plus. Je vois même assez précisément un petit être entre les bras de Patricia, notre petit être. Même si nous n’arrivons pas à établir de relation de nature familiale, j’ai envie d’en être le père. Rapidement, les odeurs que Patricia a laissées sur l’oreiller chassent ces pensées et me mettent dans un état second. Adolescent, j’aurais roulé l’oreiller en boule et me serait vidé fougueusement dans les plis du tissu. Adulte ? La même envie s’empare de moi, ce que je ne me retiens pas de faire savoir à Patricia par texto. Pas facile de tapoter sur le clavier sans sortir au froid, et avec une tige énorme entre les jambes. Mais en me laissant emporter par les réponses de Patricia, par ce qu’elle décrit de son envie de plus en plus forte de moi, de ma queue au fond de son ventre, de mon ...