Fruit de l'églantier
Datte: 12/10/2018,
Catégories:
f,
h,
fh,
campagne,
telnet,
amour,
cérébral,
Masturbation
amourdura,
... jus sur ses seins, mon désir monte inexorablement. Je sens la moiteur de sa chatte contre ma queue, le balancement de ses hanches… Je laisse aller et venir ma main sur mon membre raidi et prêt à gicler. Emportée par cette étrange manière de partager notre plaisir, Patricia arrive à me téléphoner et à m’offrir en direct l’orgasme qui s’empare d’elle au moment où elle entend ma voix. Je la suis de près et expulse d’épaisses giclées de sperme. Pendant que nous reprenons notre souffle, nous échangeons encore quelques mots d’amour et de tendresse, puis nous sombrons simultanément dans le sommeil. Le réveil dans la maison glaciale est assez brutal. Je fonce à la cuisine faire du feu dans le fourneau. Après quelques minutes, une épaisse fumée remplit toute la pièce, sans que la température ne monte du moindre degré. J’envoie un SOS technique à Patricia, en espérant qu’elle peut encore y répondre avant de prendre son travail. Dont acte. Je laisse mes pensées vagabonder en attendant une température plus agréable dans la cuisine. Doute-t-elle vraiment de ce que j’éprouve pour elle ? M’imagine-t-elle butinant de corolle en corolle, après ce que nous avons partagé ? Un second texto arrive : Vlan ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire de douce chaleur ? Un reste de désir de moi ? Le premier pincement de l’ovule qui se fixe ? C’est pas vrai ! Avec cette fille, c’est à chaque fois trop ou trop peu ! Et moi je reste en rade au moindre texto, à ne pas savoir ce qu’il advient d’une ...
... descendance potentielle. Journée assez agitée, sans courriel d’elle. On approche de la dernière ligne droite. À mon retour de brocante, j’espère que je serai fixé et qu’on pourra enfin envisager notre avenir un peu plus sereinement. ---oooOOOooo--- Je pars le matin tôt pour monter mon stand à deux cents kilomètres de là. L’ordinateur reste sur mon bureau. Plus de moyen de communication autre que les textos. Je m’en accommoderai. Moins de monde à mon stand aujourd’hui qu’hier, ce qui est assez fréquent pour un samedi. Cela me donne tout loisir d’observer les chalands. Et de voir un grand nombre de femmes enceintes traverser la foire. Moi qui croyais que le taux de natalité baissait dans notre pays ! En plus, elles semblent toutes si heureuses ! C’est vrai que c’est beau, une femme enceinte. Enfin, une femme enceinte heureuse. Donc accompagnée, si possible de quelqu’un qu’elle aime, qui assume avec elle, qui partage, qui soutient. Suis-je vraiment de cette espèce ? L’une des jeunes femmes, particulièrement radieuse, fait surgir des émotions très fortes en moi. Je la laisse fouiner dans mes bibelots, mais ne peux me retenir d’envoyer un petit texto tendre à Patricia, lui expliquant ce que j’éprouve. Sa réponse est laconique : Comme si j’étais incapable d’éprouver moi aussi un peu de tendresse prénatale… Comme si je n’avais pas le droit d’être moi aussi bouleversé à l’idée d’une mater/paternité… Et radieux, dès lors qu’une femme que j’aime, qui assume, qui partage, qui soutient, qui ...