1. Lettre à O.


    Datte: 20/10/2018, Catégories: hh, hplusag, jeunes, extracon, inconnu, fête, hsoumis, Oral nopéné, lettre, confession,

    ... soirée s’est passée comme si de rien n’était je te passe les détails, mais mon père m’a dit quelque temps après que les Allemands pendant que les armées de Napoléon colonisaient leurs terres, les Allemands racontaient des contes atroces à leurs enfants et des comptines à faire froid dans le dos ils les faisaient se balancer sur leurs genoux de plus en plus fort à mesure qu’ils chantaient et au moment de la fin de l’histoire, moment que l’enfant devait attendre avec impatience et crainte car il sait ce qui va se passer, la mère laissait tomber l’enfant en arrière, juste assez pour qu’il connaisse le frisson de la chute qui prend de l’entrejambe jusqu’aux cervicales frisson délicieux, et le ramenait vivement contre sa poitrine ainsi l’enfant était rassuré et dans sa jeune mémoire la frayeur de la chute était liée au plaisir immédiat de la consolation, mon père ne m’a jamais pris dans ses bras après, tout fautif qu’il était, l’humiliation est restée ouverte sur un grand vide, sur l’envie simple et pure de ressentir encore ce contact de ses mains contre ma peau, sa violence, de sentir ce frémissement de mon sexe à l’évocation de cette douleur, toi tu as pris un autre chemin et en me prenant dans tes bras dans ce lit où il faisait trop chaud tu as conjuré le mauvais sort j’étais terriblement bien entre tes bras, contre ta peau, ton ventre, tout irradiait de cette contradiction que tu allais me faire souffrir et que j’allais aimer ça (ce que nous savions tous deux) lorsque tu as ...
    ... pincé mes tétons à m’en faire mal, ce que je n’aurais laissé personne d’autre faire tant cette part de moi est difficile, ridicule me diras-tu, peut-être mais c’est ma féminité cette part de mon corps où se concentre toute ma frustration de ne pas être plus homme, de ne pas être moins femme notamment par le fait que je suis peu poilu et en particulier que je n’ai pas de barbe ou presque (une chance pour certains de mes amis mais que veux-tu, on désire toujours ce qu’on n’a pas), je les ai toujours trouvés très beaux ces jeunes hommes au charme un peu violent et sombre à qui les joues noircies d’une barbe de trois jours donnent une apparence un peu brute et sauvage qui contraste souvent avec la douceur de leurs traits, ces hommes-là, comme dans une intuition, je les ai toujours sentis supérieurs à moi, plus forts méritant plus de vivre mais cela remonte à bien plus loin, c’était à Prague et les piscines à Prague elles ne sont pas comme chez nous il n’y a pas de petites cabines pour que chacun se change à l’abri des regards des autres non tout le monde se change devant tout le monde et les douches c’est pareil, toute la nudité exposée ces sexes qui ballotent entre les jambes des hommes, il y en avait un en particulier, je l’ai vu alors qu’il était dans la douche la seule douche un peu à l’écart je m’étais assis en face pour me changer il n’était pas encore là il est arrivé après torse nu, un torse basané musclé une gueule taillée dans un bloc de granit des cheveux mi-longs, il a ...
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