Lettre à O.
Datte: 20/10/2018,
Catégories:
hh,
hplusag,
jeunes,
extracon,
inconnu,
fête,
hsoumis,
Oral
nopéné,
lettre,
confession,
... enlevé sa serviette et mes prunelles sont restées vissées sur son corps sur son corps jeune et violent présenté devant moi, et dans les impressions premières primales bestiales que j’ai eues j’ai senti à quel point je me sentais inférieur à cet homme, à quel point j’admirais son corps non pas comme objet érotique, je m’en rends compte maintenant, mais comme force et capacité de destruction capacité de tuer c’est dans l’élan qu’ils prennent pour frapper que ces corps sont les plus beaux, le moment juste avant le coup juste avant que le poing ne vienne heurter la peau, l’os, l’organe qu’il visait, et dans le regard qu’il y a avant dans la façon que l’homme a de regarder sa proie, celle-ci sait qu’elle n’en sortira pas indemne qu’elle en mourra peut-être, et qu’il y a quelque chose de beau dans la nervosité désespérée de ces hommes si forts, nervosité dans les coups donnés dans la femelle pour la remplir pour s’y attacher furieusement, pour trouver enfin un endroit où il sait que son empreinte restera, c’est ça le drame de l’éjaculation la jouissance est immense et le malheur immédiat et sourd diffus, on donne sa substance sans donner l’essentiel, l’organe, et peut-être est-ce cela qui rend si triste les hommes et qui les pousse à recommencer incessamment, qu’ils ne puissent pas abandonner leur sexe l’essentiel de ce qui les fait homme dans le corps de la femme ou de l’homme – don suprême – toi tu peux entendre tout ça, tu m’as connu dans ma plus grande intimité mais peut-être ...
... cela te gênera-t-il de lire ces lignes et fermeras-tu les yeux mais non garde-les au moins entr’ouverts je n’ai pas fini tu m’as dit que tu aurais voulu aller plus loin avec moi mais je dois te dire que je n’aurais pas pris de plaisir particulier peut-être t’aurais-je laissé entrer peut-être t’aurais-je laissé me prendre mais pour moi c’eût été comme fermer une fenêtre qui n’aurait pu que s’ouvrir plus même arrivée à son maximum, elle aurait sans cesse laissé passer ton odeur ta douceur et ta violence, cette fenêtre en me pénétrant tu l’aurais close et la domination tient à quelque chose de plus subtil que ce simple geste de possession, tu me prends, très bien, mais c’est toi qui es à moi, c’est moi qui te contiens c’est moi qui t’englobe et t’enveloppe tu redoubles la violence de tes coups je te sens de plus en plus présent en moi je ne fais rien je reçois et ma main sur ta nuque vient imprimer sa marque sur ta peau rougie, moi je sais à qui tu es je sais que tu es à moi, mais toi tu ne le sauras qu’une fois que tu te seras vidé une fois que tout désir se sera évanoui de ton cerveau étourdi le mien sera intact et c’est moi qui me lèverai devant toi et qui te demanderai, toi fatigué lassé dégoûté de ton sexe et de mon corps, mais tu cèderas, je le sais, et c’est pour cela qu’avec mon mec (peut-être le plus beau des hommes avec qui il m’ait été donné de coucher) c’est pour cela qu’avec lui c’est moi qui domine et que jamais je ne rends l’acte complet à chaque fois il y a une ...