1. Le café de ma rue (1)


    Datte: 21/10/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... serait quand même plus juste, m’a-t-elle dit. On est quand même directement concernées. J’en ai parlé à Sophie. Elle aimerait savoir ce que vous écrivez, elle aussi. — Je n’ai pas ces notes sur moi, désolé. — Ce n’est pas grave. On ferme à dix-neuf heures. Vous pourrez repasser à ce moment ? — Je... Oui. Oui d’accord, je vous apporte ça tout à l’heure. Le reste de la journée a été un bordel sans nom. Tout comme l’était mon bureau, chez moi, dans lequel j’ai dû fouiller pour retrouver toutes ces notes que j’avais écrites sur les filles du café. J’étais stressé. Ces deux filles, que je trouvais toutes les deux extrêmement belles, allaient lire ce que je pensais d’elle, intimement. Ça me stressait, mais ça m’excitait aussi un peu. Allez, pourquoi faire le modeste. J’étais complètement excité à cette idée. Si bien que j’ai dû me masturber deux fois dans l’après-midi pour pouvoir rester concentré. Quand il a commencé à faire nuit, j’ai pris mes affaires et je suis retourné au café. La population n’était pas la même que le matin. Le soir, c’était rempli d’étudiants qui venaient décompresser après les cours, si bien que je n’ai même pas eu ma place à côté de la baie vitrée. Je me suis retrouvé à une table proche des toilettes, un peu décontenancé. Laure m’a vu arriver de loin, et est venue me retrouver. — Qu’est-ce que je vous sers ? — Euh... Je... Un café. S’il vous plaît. Je ne savais pas quoi prendre d’autre. J’ai attendu une heure et demie avant que tout le monde s’en aille. ...
    ... Il ne restait que moi. Laure et Sophie rangeaient l’établissement et faisaient comme si je n’étais pas là. Un petit sourire par-ci par-là me rassurait sur le fait que je n’étais pas complètement invisible. Puis Sophie a fait tomber les rideaux de fer de la devanture, tandis que Laure finissait de mettre les chaises sur les tables. Sophie est venue se planter devant moi. — Bonsoir ! C’est la première fois que nous nous adressions réellement la parole. Jusque-là je n’avais eu affaire qu’à Laure. — Bonsoir, ai-je répondu un peu fébrilement. — Bon, Laure m’a un peu expliqué. Vous écrivez, vous écrivez sur nous deux, et c’est plutôt... érotique, c’est ça ? — C’est à peu près ça. Mais je vous ai tout ramené, comme ça vous pouvez y jeter un œil. Laure avait raison, ce matin. Vous êtes les premières à être concernées. J’ai poussé mon tas de papiers, toutes mes notes les concernant, vers Sophie et Laure qui venait de la rejoindre. — On a un peu changé d’avis, a rétorqué Laure. En fait on préférerait que ce soit vous qui lisiez. On s’est dit que ce serait plus sympa. — Sympa ? Je ne trouvais pas vraiment ça « sympa », mais plutôt gênant, presque humiliant. Les filles ont pris deux chaises et se sont assises à ma table, prêtes pour mon audition. — Bien, ai-je fini par bredouiller. Qu’est-ce que vous voulez entendre, plus précisément ? — Je ne sais pas, a répondu Sophie. On veut vous entendre lire ce que vous avez écrit sur nous. Lisez, au hasard, on verra bien. J’ai attendu un instant ...
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