La photographie - Histoires de Sexe

La photographie

... L’excitation se souvenant de ma patience redouble, et mon bassin oscille de haut en bas contre son gros sexe dur. Je sens sa verge gonflée et se rigidifier encore plus. Des pieds nus s’approchent et une silhouette s’assied en tailleur devant mon visage. Nono. Je connais trop bien ces pieds, ce gland érigé devant mes yeux. Je sens ses mains caresser mes cheveux et mon dos, prendre ma tête contre son ventre et diriger ma bouche sur son désir en feu. Je me sens être pénétrée puissamment et profondément au moment même où je prends celui de Nono dans ma bouche. Chaque coup résolus s’enfonce énergiquement entre mes reins faisant frissonner mon corps et fait basculer au plus profond le pénis dans ma gorge. Les images défilent… les yeux jaunes de mon Nono en colère, puis adoucis par l’excitation, le regard étourdissant de l’espagnol, deux hommes pour mon plaisir, pour leur jouissance. Je palpite. Ils sont face à face, deux regards de loup qui se croisent. Je remonte sur le sexe de Nono en glissant mes lèvres pressées sur les parois de chair à chaque fois que José attrape mon bassin, le tire en arrière pour le réinvestir de son énergie mâle en poussant plus loin. Chaque mouvement de l’un donne plus de plaisir à l’autre et conduit au paroxysme les sensations de bien-être qui traversent toutes mes chairs. Le courant de fièvre coulisse dans mon bas ventre, le ciel rougeoie à l’horizon de langues de feu qui dansent dans l’indigo du ciel. Nos cordes vocalisent un requiem à trois voix. Nos corps sont électrisés par les vapeurs brûlantes du plaisir.