Fondu enchaîné à l'Université
Datte: 28/10/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
profélève,
exercice,
regrets,
prememois,
... Mais je m’en serais fichue, de tout ça… si vous n’aviez pas été mon prof.— Mais je n’ai jamais montré… Je ne pensais pas que tu savais autant de choses sur moi !— J’ai des yeux… et je suis observatrice !— Si tu sais tout cela, que me reproches-tu exactement ?— Très bien ! Ouvrons les vannes, si vous le souhaitez tant ! Vous m’avez séduite ! Ou en tout cas, vous avez essayé… Ne soyez pas comme ça, menteur… ou aveugle ! Vous m’avez « distinguée » de mes camarades en me prêtant des bouquins au lycée, puis à la fac, puis en m’invitant à des cafés philo, puis en m’emmenant au café tout court, avec les copines bien sûr, et d’autres profs bien sûr, et puis sans les autres profs, et puis sans toutes les copines… bien sûr ! Et puis ça a commencé à vous agacer, de me voir tout le temps traîner dans votre bar préféré. Et puis j’ai commencé à fréquenter des garçons, ça vous a agacé, ça aussi ! Pourquoi, je n’étais plus assez « sage » ? Je vieillissais alors ça ne vous plaisait plus ? Vous êtes pédophile ?— Mais enfin Aline ! Ça ne va pas, de raconter des choses pareilles ! Tu es complètement folle !— J’essaie de comprendre ! J’ai presque l’âge que vous aviez à cette époque, vous savez ! Jamais, jamais je n’aurais autant traîné avec des enfants… car j’étais encore une enfant, ne le voyiez-vous pas ? Mûre pour certaines choses, et pour d’autres… très naïve ! Et le bouquet final, ça a été quand je suis tombée amoureuse de mon Américain… et que par envie d’épancher mon désespoir quand il ...
... est reparti chez lui, je vous ai avoué avoir cédé ma virginité à ce garçon… un homme jeune, contrairement à vous, n’est-ce pas ? Vous souvenez-vous m’avoir répondu qu’il y avait aussi des hommes de trente-trois ans très bien ? Avec ce regard charmeur si particulier ? Vous en souvenez-vous ? Pensez-vous qu’un professeur, par seul souci du bien-être d’une ancienne élève, s’aventurerait à lui dire ça, en plein milieu de sa détresse ? Que cherchiez-vous ? À ce que je vous tombe dans les bras ? Vous étiez lamentable, Lionel. Et qu’attendiez-vous, aujourd’hui, en m’entraînant chez vous ? N’êtes-vous encore qu’un manipulateur ?— …— Si je m’approche de vous, comme cela… que je soulève doucement le bas de ma robe… que je vous révèle ce string en dentelle noire que je porte, vous qui vous imaginiez une culotte informe après ma blague de tout à l’heure… poserez-vous la main sur moi ? Si je lève la jambe et que j’applique le talon de ma botte sur votre entrejambe… comme cela… sentirais-je votre érection le soulever ?… Oui, n’est-ce pas ? Aimez-vous le parfum de mes cheveux sur votre peau ?— Aline…— Ne chuchote pas, Lionel, ne murmure pas. Assume-toi. Ne t’es-tu jamais remis en cause ? As-tu fait souffrir d’autres jeunes filles, comme tu m’as fait souffrir, avec ta sale perversité déguisée en bon sentiment ?— Je t’en prie… ne m’oblige pas à…— A… quoi ? Ce n’est pas moi qui te force à me toucher… De toi, je n’ai jamais rien voulu d’autre qu’un profond respect. J’avais confiance en toi. Je ...