1. Babou


    Datte: 29/10/2018, Catégories: gros(ses), grosseins, fh, pénétratio, copains,

    Babounette faisait partie de la bande depuis toujours. Elle en imposait vraiment avec ses épaules de camionneur et sa poitrine XXXL, elle déplaçait de l’air et se faisait souvent charrier. C’est pourtant vrai que nous n’étions vraiment pas sympas avec elle, c’était un peu notre souffre-douleur, on la taquinait, on lui faisait des crasses, jamais très méchantes, juste de quoi la faire tourner en bourrique. A un âge où toutes les meufs sont amoureuses et tous les mecs un peu connauds, nous passions l’été à glandouiller : après-midi à la plage, apéritif au bord de la piscine et fin de soirée à danser dans l’obscurité. Les filles étaient belles et peu farouches et les garçons souvent vantards. On concluait ou on ne concluait pas, suivant le cas, mais il y avait en tout cas toujours de la drague dans l’air. À cette époque je ne sais pas trop qui draguait Babounette, ni même si elle se faisait souvent draguer, mais je l’imaginais mal avec un garçon, près de l’étang, dans les bosquets. Par contre , je la revois très bien au milieu de la bande, souvent avec sa copine Sophie. Elle avait une vieille mobylette bleue qui tombait souvent en panne, en particulier lorsque les âmes taquines débranchaient l’antiparasite. Je ne me préoccupais pas trop d’elle, j’avais d’autres chattes à fouetter, mais elle faisait partie des meubles, c’était la « super bonne copine », sympa avec tout le monde, mais aussi un peu trop primaire : la bourrue de service. Quelques années plus tard, je préparais ma ...
    ... pharmacie à Lyon et je vivais assez loin de la petite ville qui avait bercé mon enfance. Lorsque je revenais au pays, je ne pouvais que constater que les choses avaient changé : la population avait vieilli et la plupart de mes anciens amis étaient partis ailleurs. Je revenais pour mes parents, trois ou quatre jours par-ci, par-là, pendant les vacances, uniquement pour faire plaisir à mes vieux. Ici, ce n’était plus pareil, quelque chose de mon passé avait comme disparu et je le regrettais, même les bars étaient plus tristes… — Bonjour Jérémie, que désires-tu ? J’ai relevé la tête. C’était la grosse Babou, vêtue d’un tablier à fleurs. Elle n’avait pas tellement changé, toujours sa carrure de camionneur et ses avant-bras gros comme des cuisses. Sa poitrine avait sans doute encore forci et débordait littéralement d’enthousiasme. Désormais, c’était elle la serveuse du troquet. — Babounette ! Quelle bonne surprise ! Comment vas-tu ? Alors, comme ça, tu travailles ici.— Bin oui, tu vois, j’ai atterri là, rétorqua-t-elle, avec une pointe de déception dans la voix.— Et bien ça, si c’est une surprise…— Alors, je te sers quoi ?— Un demi, mais reste pas plantée là, assieds-toi.— C’est que… c’est que… le patron n’aime pas trop.— Allons, allons, pour une fois… c’est toujours le vieux Francis qui tient cette gargote ? Il est toujours aussi nase ?— Oh lui, ça peut encore aller mais sa femme, si tu savais… Devant mon insistance, elle consentit finalement à s’asseoir, après m’avoir apporté mon ...
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