1. Les moulins de mon coeur


    Datte: 04/11/2018, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, Masturbation Oral 69, amourdura,

    ... ne me faut qu’un peu plus de vingt minutes pour arriver à l’adresse indiquée par Alexia : un immeuble résidentiel devant lequel je trouve facilement une place de parking. Je m’annonce à l’interphone, elle répond simplement : — Au quatrième, à droite, au fond du couloir. Je tire la porte en verre, je traverse le large hall dont le sol est recouvert de marbre et, sur les côtés, le sol est creusé en longues jardinières pleines de grandes plantes très bien entretenues. J’appelle l’ascenseur. Un son élégant se fait entendre et les portes s’ouvrent avec un bruit feutré. L’un des côtés est occupé par un grand miroir. J’ai encore cette impression étrange en m’y regardant ; comme si ce n’était pas tout à fait moi. En sortant, je remonte le couloir et j’arrive devant une porte entre-ouverte. Je frappe, la boule que j’avais au creux de l’estomac disparaît : — Entre ! Entre, je suis là. Je pousse timidement la porte et je vois Alexia qui arrive en finissant de fermer un joli cache-cœur gris clair à manches courtes et très échancré qu’elle porte sur une minijupe noire. Je remarque que la petite boucle de ses chaussures à bride n’est pas fermée, ce qui ne l’empêche pas de marcher vers moi avec élégance. — Excuse-moi, je n’étais pas tout à fait prête quand tu as appelé. Elle me fait deux bises. Elle est resplendissante. Son tutoiement me surprend mais me plaît. — Ce n’est pas grave. Moi aussi j’ai dû faire vite. J’étais au boulot, je suis venue directement sans prendre le temps de passer ...
    ... chez moi pour me changer.— Tu as bien fait. Viens. Elle me précède dans salon où nous nous installons toutes les deux sur un canapé de cuir fauve. La pièce est d’un style mal défini. La tapisserie est classique alors que les meubles sont contemporains. Elle ne doit pas habiter là depuis longtemps. Alexia boucle ses chaussures ; la bride, toute fine, ne doit pas être aisée à manipuler ce qui me permet de la détailler encore un peu. Je regarde ses jambes, ses bras, sa nuque, elle aussi a relevé ses cheveux ; j’ai une envie folle de l’enlacer mais je n’ose pas bouger. Je suis à la fois terriblement excitée et totalement inhibée. Quand elle a fini, elle appuie ses coudes sur ses genoux joints, tournée vers moi et elle me détaille quelques secondes en souriant. Je suis troublée ; je fais tout pour que cela ne se voie pas mais je suis sûre qu’elle le sent. — Je suis contente que tu sois là.— Tu sais, j’ai hésité avant de t’appeler.— Tu as fini par le faire c’est l’essentiel.— Pourquoi tu m’as donné ton numéro ?— Parce que tu m’as plu. Tu m’as plu dès que je t’ai vue à travers la vitrine. J’ai pensé que je pouvais te plaire aussi. J’ai tenté !— Je n’avais rien de bien attirant. Quand je bosse, je m’apprête peu.— Tu fais quoi ?— Prof d’anglais dans un collège à cinq kilomètres d’ici.— Il y a longtemps que tu es avec cette fille ? Comment s’appelle-t-elle au fait ?— Elle s’appelle Bénédicte ; nous sommes ensemble depuis octobre. Un léger silence s’installe. C’est elle qui le rompt : — ...
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