1. Les moulins de mon coeur


    Datte: 04/11/2018, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, Masturbation Oral 69, amourdura,

    ... ne s’agit pas de son divorce – qui s’est apparemment bien passé – mais d’une rupture plus récente dont elle ne souhaite pas parler. Je respecte sa discrétion. Je me rends soudain compte que le temps a passé très vite et qu’il est presque cinq heures. L’après-midi n’a en rien ressemblé à ce que j’avais imaginé. — Je dois partir, je suis désolée.— Désolée de quoi ? Il n’y a pas de raison. J’ai passé un après-midi très agréable, répond Alexia.— Ce n’était peut-être pas ce que tu attendais ?— Je n’attendais rien d’autre que te connaître un peu mieux. J’ai eu ce que je voulais. Je n’ose rien répondre tant ce qu’elle dit me touche. J’ai envie de rester mais je dois partir. Je la prends dans mes bras. — Merci, dis-je.— Merci de quoi ?— Merci d’être comme tu es. Nos bras se dénouent. Elle et moi nous nous regardons quelques secondes. J’ai les yeux un peu embués et je vois qu’elle aussi est émue. Je quitte son appartement sans un mot de plus. Le retour à la réalité de ma vie est brutal. Je profite des encombrements qui allongent la durée du parcours pour reprendre mes esprits. Un bip de mon portable annonce l’arrivée d’un message ; j’attends d’être arrivée dans le garage de mon immeuble pour le lire. C’est Alexia : « J’aimerai te revoir, si tu le veux aussi ». Je réponds aussitôt : « Oui, bien sûr que je le veux. » Le week-end avec Bénédicte est banal, comme toujours. Le samedi, la chaleur qui commence à s’installer nous donne l’idée, pour la première fois de la saison, d’aller ...
    ... passer l’après-midi à la piscine. Nous passons, comme souvent, le dimanche chez ses parents. Le lundi matin, je mets à profit mon premier moment de solitude pour téléphoner à Alexia. Au ton de sa voix je sens qu’elle est contente de m’entendre. — J’ai pensé à toi tout le week-end, me dit-elle.— Moi aussi, tu sais. La conversation s’étire ainsi en longueur, meublée de banalités mais pleine de non-dits. Je sens bien qu’elle a envie d’aller plus loin mais qu’elle hésite à me le proposer. Je le comprends d’autant mieux qu’il en est de même pour moi. On se quitte sur la promesse de rester en contact. Quand je raccroche, je m’en veux d’avoir été aussi bête. Je me dis qu’elle aussi doit s’en vouloir. En fait, je l’espère. J’ai hâte d’être au jeudi suivant ; jeudi : le jour des courses. Comme d’habitude, je dépose Bénédicte au collège avant d’aller au centre commercial. Cette fois, je n’y vais pas directement ; je repasse par l’appartement pour me changer. Ma tenue, fruit d’une longue réflexion, est toute choisie : une robe courte et des escarpins. Par discrétion je n’ai rien sorti ; j’ai juste repéré mes affaires dans les placards pour ne pas avoir à chercher. Il ne me faut pas plus de dix minutes pour me changer, me coiffer, me maquiller. Arrivée au centre commercial, j’expédie les courses le plus vite possible et je me rends au magasin d’Alexia. Je ressens en moi cet exquis mélange d’impatience et de crainte, d’excitation et de d’inhibition qu’on ressent à l’approche d’un rendez-vous ...
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