Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018,
Catégories:
ff,
extracon,
Collègues / Travail
caférestau,
amour,
jalousie,
Masturbation
Oral
69,
amourdura,
... portée de main, j’y dépose ma tasse autant pour m’en débarrasser que pour meubler ce silence. Cette mesquinerie fonctionne, Bénédicte change de sujet : — Tu n’as pas froid ? me demande-t-elle.— Un peu mais ce n’est pas désagréable… j’ai eu trop chaud cette nuit. Elle approche sa bouche de mon oreille et murmure : — Viens avec moi. Je ne bouge pas et elle insiste. Elle commence sa phrase avec des intonations capricieuses et la termine en chuchotant à mon oreille d’une voix lascive. — Allez… viens avec moi ! On va recommencer comme hier soir… J’ai bien aimé… J’ai envie… viens ! Elle saisit ma main et m’entraîne jusqu’à la chambre. Aussitôt la porte refermée, elle ôte le grand tee-shirt qui lui sert de chemise de nuit et se laisse tomber sur le lit. L’obscurité et la chaleur qui règnent dans la chambre lui conviennent mieux, elle me regarde. Je reste debout, au pied du lit, les mains dans les poches de mon ample peignoir blanc. Elle se place sur le dos et ses doigts commencent immédiatement à aller et venir sur sa vulve. — Mais qu’est-ce que tu as ce matin ? Ça t’amuse de me faire languir ? me dit-elle. Pendant une fraction de seconde l’idée me vient de lui parler. J’ouvre la bouche ; j’hésite une seconde… une seconde de trop. Je suis en train de laisser passer une occasion de tout lui dire. — Oui ! Je n’y pensais pas vraiment mais te voir ainsi te toucher me plaît beaucoup. Je me sens lâche. Ce n’est pas du tout ce que j’avais en tête. Pourquoi ai-je dit ça ? Le moment était ...
... propice, je l’ai laissé filer. — Je sais bien, répond-elle. « Non, tu ne sais rien du tout » me dis-je, intérieurement. Elle ouvre un peu plus largement les cuisses et ses mouvements se font plus précis. Elle ne me quitte pas des yeux, son regard est provocant, elle guette ma réaction. Je ne perds pas une miette du spectacle qui m’est offert ; ses rondeurs suggestives, sa peau d’albâtre, sa main caressant ses seins, ses doigts allant et venant dans les replis de son sexe épilé par mes soins il y a quelques jours. Ils deviennent vite luisants. Elle alterne avec maîtrise les caresses légères et appuyées, lentes et rapides, superficielles et profondes. Une boule de chaleur exquise monte malgré moi au creux de mon ventre. — Alors ? Qu’est-ce que ça fait de voir ça ?— Rien, finalement ça ne me plaît pas tant que ça.— La menteuse ! dit-elle en riant. Elle s’interrompt, se relève et vient se frotter à moi. Je reste de marbre, mes yeux à présent plantés dans les siens. Sa main se glisse dans l’échancrure de mon peignoir. Elle trouve mon sexe, tout aussi épilé que le sien et, évidemment, la moiteur qu’elle y découvre contredit mes paroles. — Et ça ? dit-elle en me montrant ses doigts luisants de ma cyprine… Alors, comme ça tu veux jouer la belle indifférente ! Je ne réponds rien. Elle suce ses doigts, que je n’ai pas regardés, avec une mimique de délectation exagérée. Elle dénoue la ceinture et ouvre largement les pans de mon peignoir puis elle glisse sa cuisse entre les miennes pour me ...