Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018,
Catégories:
ff,
extracon,
Collègues / Travail
caférestau,
amour,
jalousie,
Masturbation
Oral
69,
amourdura,
... me contredisent car je n’attends pas davantage. Je place ma bouche sur le bas de son dos tandis que de la main droite glissée entre ses cuisses je caresse son bas-ventre. Elle pousse un soupir d’aise, elle sait que son attente est finie. Ma langue glisse dans sa raie jusqu’à son anus qu’elle investit le plus profondément possible, jusqu’à l’endroit si lisse, si agréable à lécher. Dans le même temps, ma main investit son sexe. Tout comme elle, je sais ce qu’il faut de variété dans ces pratiques pour renforcer le plaisir de ma partenaire. Je ne l’en prive pas. Quelques minutes plus tard, je sens aux mouvements de son bassin et à ses gémissements que l’orgasme monte en elle. Je ralentis mes attouchements et ma langue quitte son petit trou pour faire des va-et-vient plus larges dans sa raie. La jouissance s’éloigne d’elle. Quelques minutes plus tard, je la conduis une nouvelle fois à la limite de l’orgasme avant de m’interrompre. Ce n’est qu’à la troisième fois que je continue – crescendo – à lécher son anus de plus en plus profondément et à la masturber de plus en intimement jusqu’à ce que les mouvements de ses jambes et ses gémissements me fassent comprendre que son plaisir est intense et complet. Un long baiser sert d’épilogue à cet échange de plaisirs. — Je t’aime, dit Bénédicte. Je l’embrasse. Pour ne pas avoir à lui répondre ; pour ne pas avoir à lui mentir. Dans les minutes qui suivent, elle se rendort dans mes bras. J’aimerais aussi trouver le sommeil mais ça m’est ...
... impossible. J’ai en permanence à l’esprit que je vis avec elle mais que je viens de rencontrer une autre fille dont je suis tombée éperdument, totalement, follement amoureuse. Le week-end qui suit ressemble au précédent avec l’interminable dimanche chez les parents de Bénédicte. Je prends le risque de m’éclipser un moment pour téléphoner à Alexia, juste quelques minutes, juste pour entendre le son de sa voix. Le jeudi arrive enfin. Nous avons convenu de nous retrouver dans la même brasserie que la première fois. Les courses expédiées, je remonte rapidement la galerie marchande directement vers la brasserie et je retrouve Alexia installée à la même table d’angle que la semaine dernière. Elle me guettait, elle se lève en me voyant, nous nous étreignons. Le sentiment de plénitude et de soulagement que j’éprouve à ce moment-là est indescriptible. Tout, mes scrupules, mes remords, mes contradictions s’évanouissent quand j’enfouis mon visage dans son cou. J’ai envie de l’embrasser mais je n’ose pas le faire ici, à deux pas de son magasin. C’est elle qui en prend l’initiative. — Ça me fait du bien de te voir, lui dis-je quand nos lèvres se séparent. Elle ne répond rien, nous nous installons sur la banquette, toujours dans l’angle mais beaucoup plus proches l’une de l’autre. La semaine dernière il n’y a eu que quelques frôlements, réputés involontaires, cette fois nos jambes sont presque entremêlées. — Tu m’as manquée, dit-elle.— Toi aussi, je n’ai pas cessé de penser à toi. Nous nous ...