Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018,
Catégories:
ff,
extracon,
Collègues / Travail
caférestau,
amour,
jalousie,
Masturbation
Oral
69,
amourdura,
... prenais pour quelqu’un de bien. Je suis bien déçu. Tu t’en rends compte ?— Pour être franche, je me fous complètement de ce que vous pensez de moi. Je m’en fous à un point tel que je ne vais même pas perdre du temps à vous expliquer ce que moi je pense de vous. Il se met à hurler. Ce qu’il peut dire ne intéresse pas ; je lui raccroche au nez. Au fond, bien que désagréable, ce coup de fil m’a rassurée. Savoir que Bénédicte souffre à cause moi est terrible mais, égoïstement, la savoir chez ses parents me déculpabilise un peu. Je sais qu’ils s’occuperont bien d’elle. Ils ne demandent que ça. Quel lâche soulagement. Je me sens vidée par toutes ces émotions. Je décide de me recoucher mais mue par un instinct bizarre, je décide de changer les draps. Au moment de les glisser dans la machine à laver, je les hume profondément. Je ne trouve pas l’odeur si familière de Bénédicte. Tant mieux. Je me couche et je fonds en larmes, la tête enfouie dans l’oreiller. Ces larmes, ces gémissements, ces sanglots me font un bien fou. Je finis par m’endormir. À ma grande surprise, je me réveille reposée. Dire que je suis en pleine forme serait exagéré mais mon sommeil a été réparateur et je me sens sereine. Ça ne m’est pas arrivé depuis trois semaines. Je n’ai qu’une envie, entendre la voix d’Alexia. Elle décroche tout de suite. — Je suis célibataire depuis ce matin. Tu es la première à le savoir, dis-je.— Je ne sais pas quoi dire… Ça va, toi ?— Oui, ça va !— Tu veux qu’on se voie ? propose-t-elle.— ...
... Oui, j’avoue que c’est un peu pour ça que j’appelle.— Viens vite, je t’attends.— Non viens toi. Je ne suis pas prête.— Ok ! J’arrive. Bien que ce soit la première fois qu’elle vienne chez moi, elle arrive effectivement quelques minutes après. Je la découvre dans une robe de satin aux motifs compliqués dans les tons ivoire et noir. Elle porte des bottes et un petit blouson de cuir gris foncé. Ses cheveux sont tirés en arrière en une queue de cheval qui lui va très bien. Je me jette dans ses bras dès qu’elle a passé la porte. — Je suis désolée de te recevoir ainsi mais je ne voulais pas attendre.— Ne t’en fais pas pour ça. Je suis très heureuse. Je trouve normal que tu sois bouleversée. Rompre après dix mois de vie commune, c’est une épreuve.— Merci de me comprendre. Nous nous embrassons — Allez viens ! Je te sors, ça va te changer les idées. Je n’avais pas envie de ça, d’ailleurs je n’avais envie de rien. Je ne veux pas la décevoir. J’accepte et je file me préparer. Je sors la robe de notre rencontre. Je choisis des chaussures à brides blanches. Je me coiffe, me maquille, m’habille et je reviens dans le salon où elle m’attend. — Que tu es belle ! me dit-elle.— Tu sais, tu n’as rien à m’envier, au contraire. Dans la rue, elle se dirige vers une vieille Jaguar de collection. Je ne suis pas sensible aux voitures mais je trouve cela très original. Je pensais qu’elle aurait eu une petite voiture de ville luxueuse et à la mode. Elle roule en fait dans une voiture ancienne pleine de ...