Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018,
Catégories:
ff,
extracon,
Collègues / Travail
caférestau,
amour,
jalousie,
Masturbation
Oral
69,
amourdura,
... cuir et de bois. — Où m’emmènes-tu au fait ?— J’ai mon idée, je préfère ne rien te dire, tu verras bien. Nous prenons la direction de Paris, puis le périphérique, puis les bords de la Seine jusque dans le 5e arrondissement. Elle trouve une place relativement rapidement puis nous nous dirigeons vers un restaurant, petit mais bien placé et avec beaucoup de charme. Alexia prend les choses en main. On nous installe à une table ayant une vue superbe sur les quais et le chevet de Notre-Dame. Le serveur nous donne les cartes et allume la bougie du photophore posé sur la table avant de s’éclipser Il demande si nous prendrons un apéritif. — Non, apportez-nous du champagne, lui dit Alexia. Puis, quand il s’est éloigné, elle me parle sur un ton sérieux : ce jour est important pour moi, pour toi, pour nous. Je comprends que tu n’aies pas le cœur à la fête mais je suis heureuse de ce qui arrive. Je suis peut-être un peu égoïste mais j’espère qu’au fond, tu ressens aussi ce bonheur.— Bien-sûr que je suis heureuse. C’est vrai que faire du mal à Bénédicte me contrarie. J’aurais aimé trouver le moyen de l’éviter. Il n’y en avait pas.— Tu es une fille bien, Karine. Ces mots me rassurent, ce sont ceux que j’avais besoin d’entendre. Nos mains se cherchent, nos doigts se mêlent. Le serveur – qui arrive avec le champagne et nous sert deux coupes – rompt le charme de l’instant. — Tu viens souvent ici ?— Mes parents n’habitent pas très loin, me dit Alexia. J’ai grandi dans ce quartier. Le repas ...
... est excellent dans une ambiance feutrée très agréable. Alexia m’écoute patiemment et parfois, quand je lui en laisse le temps, me rassure. C’est de cette façon que mon malaise finit de se dissiper. Sur la route du retour vers chez moi, je me laisse aller en écoutant la musique de jazz qui sort des hauts parleurs de la voiture. Je regarde Alexia et, de la main gauche, je lui caresse légèrement la nuque. Elle me regarde brièvement, l’œil espiègle et, à la faveur du changement de vitesse suivant, sa main droite vient se poser sur l’intérieur de ma cuisse. Je me prête à sa caresse en écartant les jambes et en relevant ma robe mais les nécessités de la conduite font qu’elle doit cesser. Profitant de quelques kilomètres d’autoroute, je replace sa main mais, cette fois-ci plus haut sur ma cuisse, plus près de mon sexe. Elle caresse la peau douce de cet endroit et son auriculaire vient se glisser sous ma culotte. Nous quittons l’autoroute et elle doit à nouveau changer les vitesses. Au premier feu, ma pudeur reprend le dessus ; je resserre les jambes et je replace ma robe. Il y a pourtant bien peu de chance que les rares piétons s’aperçoivent de quoi que ce soit dans la semi-obscurité de ce crépuscule naissant. Encore quelques centaines de mètres et Alexia arrête sa voiture devant le porte de mon immeuble. Il donne sur une intersection, le stationnement est interdit à cet endroit. — Va te garer, on ne va pas terminer cette soirée comme ça.— J’espérais que tu dirais ça. Notre étreinte ...