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Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, Masturbation Oral 69, amourdura,
... que je ne verrai plus ces gens charmants mais complètement gaga de leur fille. Je sais aussi qu’ils vont bientôt m’exclure de la catégorie des « gens biens ». Le bouleversement se produit un jeudi matin de la fin du mois de mai. J’ai mon premier cours à onze heures. Je dépose Bénédicte au collège vers huit heures puis je vais faire les courses. Après avoir chargé les cabas dans le coffre de ma voiture et rangé le caddy, je retourne faire un tour dans la galerie marchande où les clients sont encore rares. Dans une vitrine je repère vite une très jolie robe d’été. Un coup d’œil à ma montre m’apprend que je n’ai plus le temps d’entrer l’essayer. « On verra ça plus tard », me dis-je. Je jette un dernier coup d’œil à la robe et mon regard croise celui d’une femme qui est en train de ranger des vêtements sur des portants juste à proximité de la vitrine. Elle m’a repérée aussi et m’observe. Nous échangeons un sourire. De l’index elle me montre la robe qui m’intéresse puis elle pointe le même index vers moi avant de lever le pouce avec une mimique d’approbation. Je lève à mon tour le pouce, avec la même mimique, pour lui montrer que j’ai bien compris qu’elle trouve la robe très jolie et que je pense aussi qu’elle m’irait bien. Je désigne ma montre avec une moue de dépit puis j’écarte les bras et les laisse retomber : je n’ai plus le temps, désolée. Elle prend une expression de déception exagérée et comique. Cette conversation muette nous fait rire puis elle articule quelques mots ...
... de façon très prononcée, les accompagnant de gestes circulaires que je ne comprends plus. J’ai les bras pliés, les paumes des mains vers le haut en signe d’incompréhension. Elle voit que je ne saisis pas son message. Elle réitère en forçant encore d’avantage son articulation muette sans plus de succès. Elle me désigne alors l’entrée de la boutique ; nous-nous y dirigeons. — Je suis sûre qu’elle vous irait très bien !— Oui, je crois aussi, mais là je n’ai vraiment plus le temps.— Je vous disais aussi que vous pouvez repasser, dit-elle.— Ah ! C’est ça que je ne comprenais pas. Écoutez… peut-être en fin d’après-midi.— Pas de problème, je ferme à vingt heures.— Je serai là bien avant. Je la quitte sans m’attarder, souriant encore de notre curieux dialogue. Je suis une habituée de la galerie mais je n’ai jamais vu cette femme ; je m’en souviendrais. Je me retourne vers le magasin et je suis surprise de voir qu’elle me regarde toujours. Je lui fais un sourire de connivence et un geste de la main. Elle me répond de même et l’instant d’après, tournant dans l’aile de la galerie qui mène vers la sortie et le parking, je la perds de vue. Elle occupe mes pensées durant tout le trajet du retour vers chez moi. J’ai vraiment flashé sur cette fille. Elle doit avoir à peu près mon âge. C’est une jolie brune aux cheveux longs aux yeux marron très sombres et au teint mat. Elle est élancée et élégante. Très féminine, maquillée avec recherche, elle était vêtue des vêtements hauts de gamme de la ...