L'escadron volant de Catherine
Datte: 04/11/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
enceinte,
amour,
humilié(e),
jalousie,
pied,
portrait,
historiqu,
... préceptes de la Réforme et se montrait d’une austérité rebutante Catherine, en habile stratège, convia Louis à un rendez-vous diplomatique le 7 mars 1563 à l’Ile aux Bœufs, sur la Loire. Isabelle ornait évidemment le premier rang, et le piège fonctionna à merveille. En habile séductrice, elle s’était mise en valeur. Un mignon chapeau noir rehaussait sa blondeur et sa robe accentuait la grâce de ses formes, marquait sa taille fine ainsi que ses petits seins portés haut. Elle dardait de ses yeux pervenche le prince qui se fit prendre, évidemment, dans des rets si attachants. Tant de beauté bouleversa Louis au point qu’il ne vit qu’elle. L’austérité qu’il s’imposait ne le portait pas à la gaudriole ! On ne lui connaissait aucune maîtresse. Son épouse, Éléonore, qui partageait le même état d’esprit, l’influençait beaucoup. Ils avaient eu jusqu’à présent sept enfants mais cela se faisait en conformité avec le protestantisme. Elle habitait et élevait ses enfants en son château de Condé-en-Brie. Ici, bien sûr, rien du libertinage de la cour. Il délaissa très rapidement le château familial pour développer une plus grande assiduité dans les mondanités. Isabelle subit un siège en règle. Évidemment, elle atermoya et minauda. Pour une demoiselle de « l’escadron volant », une trop prompte reddition l’afficherait débauchée, ou pire, agent de la cause adverse. Il importait donc de ne pas céder rapidement ; le sacrifice devait en valoir la chandelle ! Pour détourner les soupçons, elle ...
... continuait à voir Florimont tout à fait ouvertement tandis que pour son plaisir elle couchait avec lui tout à fait secrètement. Quand le prince lui en faisait reproche, elle l’assurait de l’exclusivité de ses pensées et maintenait que telle diversion brouillerait tout soupçon quant à leur relation. Les visites chez Robertet se présentaient comme d’indispensables alibis. La première partie de la stratégie de Catherine portait ses fruits : Louis ne quittait plus les jupes d’Isabelle. Il était temps pour la reine-mère d’engranger la récolte. Lors d’une de leurs retrouvailles dans une alcôve discrète, la belle lui suggéra d’accepter l’entrevue secrète que souhaitait Catherine. Celle-ci ne lui demanda rien de moins que son aide militaire pour « bouter les Anglais hors de la ville du Havre ». La décision, pour un protestant, de combattre ses coreligionnaires – fussent-ils d’outre-Manche – n’allait pas sans problèmes. Le prince tergiversa un long moment et la reine-mère s’impatienta rapidement. Mademoiselle de Limeuil fut mise en demeure de conclure cette affaire qui risquait de s’éterniser. Il était temps d’utiliser cet atout suprême : sa belle personne… ! Afin d’obtenir l’accord de celui qui n’était somme toute qu’un homme, en lui montrant la naissance de sa gorge ou le galbe de son mollet, elle lui mit subrepticement le marché en main, comme quelque chose d’accessoire… ! Il conquerrait deux places fortes simultanément : une victoire au Havre le conduirait à un triomphe sur le chemin de ...