1. Journaliste, une carrière à part (1)


    Datte: 08/11/2018, Catégories: Hétéro

    NB : Pour des raisons inhérentes aux règles du site, le nom de la célébrité a été remplacé par un anagramme Je m’appelle Anis Opale Phenix. Tout le monde me connaît aujourd’hui. Ma célébrité m’a conduite au pinacle journalistique télévisuel. Ce que le grand public ignorera toujours, ce sont les différentes étapes qui m’ont conduite à ce succès. Il est vrai que je ne pourrai jamais les étaler, car il n’y a là rien de glorieux. Car effectivement pour réussir dans ce métier, il faut coucher... Toute petite j’étais déjà attirée par ce métier. Après mon bac et mes études supérieures, j’ai commencé comme pigiste dans un journal puis sur une télévision régionale. Je commençai à désespérer lorsque la chance, et elle seule, est alors venue à mon secours. J’ai remplacé au pied levé le présentateur des news, subitement malade Jean Claude Defer, patron d’une chaîne d’information en continu, m’a remarqué et a demandé à me voir. Cette rencontre a scellé mon destin. Le rendez-vous initial, pris par téléphone par un de ces assistants, n’a pu se faire. J’ai fait le pied de grue devant son bureau pendant une heure avant d’être informée qu’une réunion importante retenait le patron de la chaîne plus longtemps que prévu. Avec le recul, je me dis que cette entrée en matière est typique du personnage. Je suis persuadée qu’il n’avait rien d’important à faire ce jour là. Simplement, il voulait déjà me signifier que j’étais quantité négligeable, dépendante de son humeur et de son bon plaisir. Il ...
    ... me rappela finalement le jour suivant. Je dus à nouveau poireauter plus d’une heure devant la porte du bureau cossu. Quand finalement je fus invité à rentrer, je découvris un bonhomme rondouillard, grisonnant, la cinquantaine, imbu de lui-même. Il me déshabilla du regard à l’instant où je passais le seuil. Ses yeux perçants allaient de ma poitrine à mes hanches, puis à mes jambes sans une once de retenue. Je n’avais que 24 ans à l’époque, je me sentis rougir face à cette attitude sans gène et je baissai les yeux, ne pouvant soutenir cette inspection méthodique de mon anatomie. Le type était pressé. De but en blanc il me proposa de travailler pour lui. Il m’annonça un salaire quatre fois supérieur à mes modestes émoluments de l’époque. En cinq minutes, tout fut décidé. La semaine suivante, je devenais présentatrice de la chaîne sur un créneau horaire tardif, en compagnie d’un journaliste masculin en fin de parcours. J’étais cependant ravie, mon ambition prenait subitement corps. Je ne voyais jamais le patron, si ce n’est brièvement dans un couloir ou un ascenseur. Il ne répondait jamais à mes saluts mais ne manquait pas de me mater sans retenue. Ma surprise fut donc grande quand, au bout d’un mois, il me convoqua soudainement dans son bureau. En trente secondes il m’expliqua qu’il organisait une soirée entre amis le lendemain et qu’il souhaitait ma présence. J’acceptais et lui demandais si mon conjoint de l’époque, Alain, pouvait se joindre à nous ce qui ne lui posa pas de ...
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