1. Journaliste, une carrière à part (1)


    Datte: 08/11/2018, Catégories: Hétéro

    ... problème. Sa villa respirait l’opulence. Une trentaine de convives bavardaient autour d’un buffet impressionnant quand nous fîmes notre entrée. Musique douce, maître d’hôtel, serveuses, Jean Claude savait recevoir. Je reconnus au passage des collègues de la chaîne et quelques personnages connus de la télévision. En fait le gratin était là. Le boss serra la main de mon compagnon et m’embrassa sur les joues, me prenant par la taille, dans une attitude que je ne lui connaissais pas. Tout se passa très bien jusqu’à fort tard. Des produits illicites circulaient dans tous les sens, le champagne coulait à flot. J’étais en train de danser un slow avec Alain quand je sentis deux mains se poser sur mes hanches. C’était Jean Claude. Il se colla à mon dos de manière obscène, sans se soucier le moins du monde de mon cavalier. Interloquée, je ne réagis pas, pas plus qu’Alain. J’avais une courte robe noire échancrée en V sur le devant. Les deux mains de Jean Claude vinrent se poser sur mes seins, sans aucune retenue, puis s’insinuèrent dans mon corsage, masquées aux autres danseurs par le corps de mon cavalier. J’essayais maladroitement de me dégager mais rien n’y fit . Je dus subir sa séance de pelotage tout le temps de la danse. Sur le chemin du retour, encore sous le choc de cet assaut inattendu, je reçus de plein fouet la jalousie de mon compagnon. J’eus beau lui dire que j’avais été, tout comme lui, victime de la situation, rien n’y fit. Déjà fortement ébranlée par cette scène, notre ...
    ... relation s’effondra une semaine plus tard. Jean claude m’envoya un SMS, me réinvitant pour une soirée privée, organisée par un ami à lui. Il voulait que je sois sa cavalière attitrée et par conséquent que je vienne seule. Le dilemme fut terrible. Soit je perdais Alain, qui m’avait clairement mis en garde, soit je risquais de voir ma carrière connaître un sérieux coup d’arrêt. La rédaction venait en plus de me proposer une tranche horaire beaucoup plus favorable. Je finis par accepter et perdis ainsi mon compagnon. Rendez-vous était donné dans une brasserie à la mode. J’avais remis ma petite robe noire. En terme de privauté, je fus servie! Jean Claude était là, trônant au milieu de trois filles qui s’extasiaient à sa moindre parole. Je les connaissais. Il y avait la fille qui présentait la météo, une brunette d’un peu plus de vingt ans, plus une autre présentatrice, blonde la trentaine, et finalement une des rédactrices du journal qui flirtait avec les soixante balais. Toute la rédaction susurrait que cette dernière était l’organisatrice secrète des frasques de son patron On n’attendait que moi, ouf! Un taxi nous déposa directement dans la cour d’un hôtel particulier du XVIème, propriété d’un prince arabe, investi dans le monde du sport. Jean Claude nous planta là, moi et les deux jeunes femmes et partit avec sa régisseuse en chef rejoindre ses hôtes. Un majordome vint à notre rencontre. La soirée était à thème, costumée, nous devions passer par le vestiaire afin de passer le ...