1. Un jour à Paris


    Datte: 08/11/2018, Catégories: fh, extracon, hotel, Oral pénétratio, fsodo, tutu, amourcach, extraconj,

    ... pour venir malaxer mes seins, à ta hauteur. Ta bouche dans mon cou, tu me murmures des mots chauds, des gémissements graves. Puis doucement, tu me replaces à quatre pattes. J’ai compris. Prépare-moi longuement de tes doigts. C’est important. C’est tellement bon. Ton sexe sort lentement du mien, et vient se placer un peu plus haut. Nous sommes si bien, si détendus. N’hésite pas. Prends ton temps mais viens te caler en moi. Tu entres peu à peu, tu sens le plaisir qui m’inonde déjà. Alors tu t’enfonces dans mes chairs, et tu sembles toi aussi ressentir un grand plaisir. Nous gémissons ensemble. Je me mets presque à crier, sans m’en rendre compte. De véritables décharges électriques me transpercent de plaisir. Tu vas venir, je le sens. Je jouis en cadence et tu me rejoins. Combien de temps cela dure, je ne sais pas. Le temps est suspendu. Nous sommes de nouveau allongés face à face, les yeux dans les yeux, pas un mot, nous nous remercions du regard et du sourire déjà empreint de nostalgie. Silence, douceur, pénombre des rideaux. Nos cerveaux commencent « déjà » leur travail de mémorisation, en tentant d’appeler déjà cela un souvenir, pour l’aseptiser et en enlever toute sensation de culpabilité. Chacun à notre tour, nous allons prendre une douche. Besoin soudain d’un instant de solitude pour se remettre de ces sensations fortes. Besoin de résister à l’envie de recommencer. Avec « déjà » une forte nostalgie qui monte en nous, nous quittons à regret cette chambre qui restera ...
    ... NOTRE lieu. Il est « déjà » presque 15 heures. « Déjà ». Nous nous retrouvons dans la rue, main dans la main (tu ne penses plus aux gens). Nous allons boire un verre dans un café, mais nous sommes un peu perdus entre le bonheur de ce que nous venons de vivre et la tristesse par anticipation de la séparation qui approche. Nous nous disons que c’était tellement beau, tellement fort, que cela pourrait devenir dangereux à la longue. Dangereux pour nos vraies vies qui nous attendent. Nous sommes totalement sur la même longueur d’onde. À ce moment précis, on se dit qu’il n’y aura sans doute pas de deuxième fois. Pas de nouvelle expérience. Pas de sex-shop. Pas de plug, de gode, de double pénétration, rien de ce que nous avons eu l’occasion d’évoquer et qui nous exciterait tant. Dommage et en même temps plus sage, plus raisonnable. Raisonnable. On se dit que vraiment, on déteste ce mot. Nous allons jusqu’à ma voiture, je t’emmène à la gare et je me gare en double file dans une rue sur le côté. Moment de flottement lorsqu’on sait bien qu’il faut que tu descendes de la voiture, que je redémarre et que nous reprenions chacun notre route. Mais on vient de sceller un lien très solide entre nos deux corps, nos deux cœurs. Nous ne serons plus jamais comme avant. Nous ne serons plus des étrangers. Nous serons amants dans nos têtes. Et qui sait, peut-être dans quelque temps l’envie de nous retrouver sera plus forte que les raisons de ne pas le faire. Nous nous regardons une dernière fois pour ...