1. Merci, Harshad


    Datte: 06/08/2017, Catégories: fh, fhh, couleurs, Collègues / Travail voyage, cérébral, Partouze / Groupe initiatiq,

    ... vous avez renoncé par pudeur. Quand on s’abandonne, on abandonne sa pudeur. Voulez-vous rester ainsi ou vous ôtez vos vêtements ? J’ai cessé de me poser des questions. Me mettre nue devant ce vieil homme n’était après tout pas un drame, même si je n’étais pas passée chez l’esthéticienne depuis un moment. Ses mains ont repris leur œuvre. Les premiers instants, j’ai eu du mal à me remettre dans l’ambiance, puis c’est venu tout doucement. À ces mains à même ma peau est venue se joindre une bouche humide qui s’est emparée de mes seins. Ils avaient doublé de volume et mes tétons pointaient à m’en faire mal. Des mains sur mes fesses, des mains entre mes cuisses, une langue sur chaque sein, une langue dans ma bouche qui avalait ma salive, une langue qui me pompait le clitoris désormais douloureux… Il m’a foudroyée ! Je l’ai entendu chanter, à moins que ce ne soit mon imagination sous l’effet des endorphines que je devais fabriquer en masse, quand j’ai senti un sexe me pénétrer et me fouiller, un sexe dur et chaud, gros et long, puissant et tenace. Je ne touchais plus le sol au moment de jouir bruyamment. Mon corps tout entier a été pris de spasmes magnifiques, à tel point que je me suis mise à pisser en hurlant de plaisir. Harshad a levé ses mains un peu plus haut ; j’ai senti un manteau m’envelopper dans sa douceur, une peau de bête pour me maintenir au chaud. Je n’avais eu aucun effort à faire, mais la fatigue est arrivée immédiatement après l’extase, comme si j’avais couru un ...
    ... marathon. Je me suis endormie, paisible et sereine. Il était encore là quand je suis sortie de mon coma, toujours cerclée d’ondes positives et heureuse sans savoir pourquoi. Harshad m’a aidée à m’asseoir. — Vous devez être capable de retrouver le même plaisir si vous faites confiance au regard de l’autre.— C’est impossible.— Si vous le pensez, alors ça l’est. Je vous assure que vous vous trompez.— Comment savoir ?— Je vais, si vous l’acceptez, faire venir Omeed. Son prénom signifie « espoir ». C’est l’un de mes disciples les plus proches.— Mais dans quel but ?— Je suis un vieil homme, et seul mon esprit peut vous aider. Lui est jeune et fougueux. Si vous voulez ressentir enfin le plaisir avec un homme, il vous y aidera.— Vous plaisantez ? Vous croyez que je pourrais faire l’amour comme ça, avec un inconnu, devant vous en plus ?— Je ne vous impose rien, Chalipa. Ce que vous avez ressenti à l’instant n’était qu’un aperçu de ce que peut vous donner un homme, pour peu que vous vous laissiez aller.— Je ne pourrai pas.— Quand il entrera, si vous le souhaiterez, je serai derrière vous. Je passerai mes mains sur vos tempes et vous ressentirez l’envie de vous laisser aller.— Mais à quoi il ressemble, cet Omeed ?— Ça n’a aucune importance. Le cerveau en ébullition, je me suis mise à gamberger. Oui. Non. Pas maintenant. En discuter avec Philippe avant. Essayer. Harshad a bien vu mon embarras, mais il n’a plus dit un mot. Il est resté assis sur ses talons, les yeux mi-clos, comme plongé ...
«12...567...»