Oui, je le veux... TON CUL ! (1)
Datte: 11/11/2018,
Catégories:
Trash,
— Ooooh… comme tu es beau mon fils ! Ma mère me déposa sur la joue un baiser mouillé de larmes de joie, elle qui laissait si rarement transparaître ses émotions, j’étais surpris ! — Je n’arrive toujours pas à réaliser que tu es sur le point de te marier, renifla ma mère en ajustant mon nœud papillon et balayant de la main une particule sur mon costume noir. Ah ! Toi, mon bébé, mon petit Weston… Je saisis sa main gantée de mauve et la retira sèchement. A vrai dire, cette union de mes deux m’agaçait au plus haut point. — Allons, maman, nous savons tous deux que c’est vous et vous seule qui avez organisé ce mariage. En effet, je n’avais pas choisi d’épouser Celestina Hemsworthly, fille du cousin de l’oncle à la sœur du neveu de sa Majesté la reine d’Angleterre Elizabeth II. Faire partie de l’aristocratie anglaise avait ses avantages –dont le fric en abondance, vous l’aurez deviné- mais aussi ses inconvénients. Les mariages arrangés par exemple. Et aujourd’hui, c’était à moi de passer sur le grill. J’allais épouser une femme que je n’appréciais même pas devant des centaines de personnes pour la plupart hautes placées, dans l’un des plus prestigieux hôtels londoniens : le London Hilton sur Park Lane. Le prêtre allait se déplacer spécialement pour nous. Contrairement à ma chère mère, je n’aimais pas Celestina. Cette blonde avait beau être sacrément bonne à regarder, niveau mental ce n’était pas folichon. Non, ma future femme était aussi froide et frigide qu’une bonne grosse tonne ...
... de glace. Nous n’avions encore jamais baisé, car elle avait fait vœu de chasteté jusqu’au mariage auprès de notre grand Seigneur, mais moi, je n’avais pas perdu mon temps. Depuis mes quinze ans -soit il y a dix ans- je me tapais tout ce qui correspondait de près ou de loin à mes critères physiques. C’était un besoin. Je n’avais pas trop de mal à faire entrer les femmes dans mon lit : bien foutu et bien monté, riche et le regard bleu charmeur, il n’en fallait pas plus pour faire tomber en pamoison les petites anglaises. Ma famille, et surtout ma mère, ignorait tout de mes parties de jambes en l’air presque quotidiennes avec des inconnues. Pour eux, j’étais Weston l’enfant sage qui, bien qu’un peu coureur, touchait avec les yeux, histoire de ne pas dégrader la réputation des Dersterb. S’ils savaient à quel point ils se trompaient, ils feraient un infarctus dans la seconde. Quoi qu’il en soit, la famille Dersterb avait quelques soucis financiers depuis la mort de mon père il y a deux ans, dans le genre gros trou incomblable au porte-monnaie, et c’est pourquoi ma mère avait décidé de marier son fils unique à la fille d’une des familles les plus blindées du Royaume-Uni. En fait, pour vous résumer un peu les choses et en y réfléchissant bien, toute ma vie était rythmée par l’argent. Et le sexe. — Celestina est une très belle femme, Weston, me réprimanda maman d’un ton sévère en ajustant son chapeau lui aussi mauve et plus qu’extravagant. Tu devrais me remercier d’avoir réussi à la ...