Oui, je le veux... TON CUL ! (1)
Datte: 11/11/2018,
Catégories:
Trash,
... faire tomber dans tes bras. Elle s’est conservée pour toi et tu as fait de même pour elle, comment rêver d’une union plus pure que celle-ci ? Pure, pure… Allez dire ça à ma queue déjà bien expérimentée. D’ailleurs en parlant de queue, celle-ci me démangeait depuis quelques heures. Avec tous ces stupides préparatifs de mariage, le temps s’était comme accéléré et je n’avais pas eu l’occasion de tremper mon biscuit depuis plusieurs jours. Et c’était dur à supporter pour le libertin que j’étais, et que j’aurai voulu rester encore longtemps après mes vingt-cinq ans. Je me détournai et m’approchai du miroir, avant de lever le menton pour ajuster moi-même mon nœud papillon. Putain, qu’est-ce que j’étais classe ! Plus que d’habitude en tout cas. Mais cette petite salle dans laquelle devait se préparer le marié devenait soudain trop petite pour ma mère et moi, comme si rien que l’idée de me lier pour l’éternité à Celestina m’étouffait déjà. — Je n’ai pas envie de me marier à cette femme. Il existe d’autres moyens pour regagner l’argent que nous avons perdu, je ne vois vraiment pas l’intérêt de… — Weston ! m’interrompit ma mère en claquant sévèrement dans ses mains. Nous en avons déjà discuté maintes et maintes fois ! Elle baissa un peu le ton, comme si elle avait peur qu’on nous entende à travers les murs clairs ornementés de multiples dorures. — Cette union est l’alternative la plus simple pour ta famille, tu le sais ! Je suis lasse de te le répéter, mon cher Robert aurait compris ...
... lui… Robert, alias mon père, alias l’homme qui fait s’humidifier théâtralement les yeux de ma mère à chaque fois qu’elle prononce son nom. Je lâchai un long soupir en écoutant d’une seule oreille maman me répéter pour la centième fois pourquoi c’était un devoir pour moi d’épouser madame-la-chatte-en-glaçon. Au bout de cinq minutes d’un discours que je connaissais déjà sur le bout des doigts, je jetai un coup d’œil à ma montre Hermès et l’interrompis. — Plus qu’une petite trentaine de minutes avant la cérémonie, et je tiens à me montrer souriant et détendu pour celle qui partagera le reste de ma vie. Si vous pouviez… Je balayai l’air de la main. — Vous savez, me laisser seul pendant les prochaines minutes. Ce sera certainement la dernière fois que j’en aurai l’occasion avant ma mort d’ailleurs. Ma mère me lança un regard mécontent, visiblement agacée par le sarcasme dont je faisais preuve. Au bout de quelques secondes de fixation intense, elle acquiesça en pinçant les lèvres. — Très bien, Weston. Mais je te préviens, si tu essayes, ne serait-ce que passer les portes de cet hôtel… — N’ayez crainte, maman, j’ai trop d’estime de moi pour fuir comme une jeune pucelle flippée. Là au moins, ma mère me crû sans hésiter. Elle s’exécuta et me laissa seul avec mes pensées maussades dans la petite pièce. J’étais déjà habillé et coiffé pour la cérémonie, ne restait plus qu’à profiter de mes derniers instants en solo. Je me dirigeai vers un petit guéridon en marbre à trois pieds, et sortis ...